Tout un mois de janvier à pleuvoir et février débute pareillement, l’activité préférée du moment de beaucoup de Rouennais(e)s est de faire le badaud depuis les ponts et les quais hauts pour voir ceux du bas inondés à chaque marée haute. Je m’en garde, me contentant des photos prises par d’autres.
Cette fois encore la Seine est respectueuse des constructions aventureuses. Il n’y a qu’à la télévision nationale que l’« on s’inquiète à Rouen ». Ailleurs, vers Cléon ou Saint-Aubin-lès-Elbeuf, on n’en est plus à s’inquiéter, des maisons sont dans l’eau.
Pas de chance pour les filles de la French Cup, cette compétition mondiale de patinage synchronisé qui se tient à la patinoire non inondée de l’île Lacroix ce ouiquennede. Chignons ultra serrés, tenues sportivo-militaires, les clones de chaque pays, affrontant le mauvais temps, foncent dans les rues en direction de leurs hôtels. Même leurs valises sont identiques. Quand elles déboulent dans les rues pavées, le bruit est d’enfer et t’as intérêt à te garer.
Par la vitre du Sushi Tong, où je soigne mon rhume ce vendredi midi, j’en aperçois un escadron sur le pont Corneille faire face à la drache, chacune semblable à l’autre. Malheureusement, cette perfection est mise à mal par leurs parapluies. Des rouges, des noirs, des bleus, des gris, finie la belle uniformité.
*
Le rhume, des jours de patience (si l’on peut dire) avant d’être guéri. Aucun traitement disponible. Uniquement des médicaments contre les symptômes. Ceux-ci à éviter en raison du risque de crise cardiaque. La médecine moderne remonterait dans mon estime si elle trouvait comment guérir cette maladie virale.
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Janvier à Rouen : seize centimètres virgule sept d’eau de pluie, dix-huit heures de soleil.
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Janvier sur mon compte en banque : quarante euros virgule seize de prélèvement Macron (augmentation de la Contribution Sociale Généralisée).
Cette fois encore la Seine est respectueuse des constructions aventureuses. Il n’y a qu’à la télévision nationale que l’« on s’inquiète à Rouen ». Ailleurs, vers Cléon ou Saint-Aubin-lès-Elbeuf, on n’en est plus à s’inquiéter, des maisons sont dans l’eau.
Pas de chance pour les filles de la French Cup, cette compétition mondiale de patinage synchronisé qui se tient à la patinoire non inondée de l’île Lacroix ce ouiquennede. Chignons ultra serrés, tenues sportivo-militaires, les clones de chaque pays, affrontant le mauvais temps, foncent dans les rues en direction de leurs hôtels. Même leurs valises sont identiques. Quand elles déboulent dans les rues pavées, le bruit est d’enfer et t’as intérêt à te garer.
Par la vitre du Sushi Tong, où je soigne mon rhume ce vendredi midi, j’en aperçois un escadron sur le pont Corneille faire face à la drache, chacune semblable à l’autre. Malheureusement, cette perfection est mise à mal par leurs parapluies. Des rouges, des noirs, des bleus, des gris, finie la belle uniformité.
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Le rhume, des jours de patience (si l’on peut dire) avant d’être guéri. Aucun traitement disponible. Uniquement des médicaments contre les symptômes. Ceux-ci à éviter en raison du risque de crise cardiaque. La médecine moderne remonterait dans mon estime si elle trouvait comment guérir cette maladie virale.
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Janvier à Rouen : seize centimètres virgule sept d’eau de pluie, dix-huit heures de soleil.
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Janvier sur mon compte en banque : quarante euros virgule seize de prélèvement Macron (augmentation de la Contribution Sociale Généralisée).