S’il est un lieu où je devrais me rendre à pied, c’est le cabinet de ma podologue et pourtant ce mardi matin c’est avec un bus Teor d’abord, le métro ensuite, que je rejoins le Boulingrin. Deux raisons à cela, d’abord ça caille et plus important ma nouvelle paire de Doc ne s’est pas encore habituée à mes horribles pieds (ou l’inverse).
Il s’agit de renouveler mes semelles orthopédiques, comme cela doit se faire tous les ans. La première m’a été fort bénéfique. Toute cette année, plus jamais mal aux pieds.
L’aimable et souriante praticienne me soumet aux mêmes mesures que la fois précédente. Une image en couleur de mes points d’appui montre que ceux-ci n’ont pas changé. « C’est bien moi », lui dis-je. L’affaire est rondement menée. Il me reste à payer. Ce n’est pas donné et très mal remboursé.
Une fois la consultation réglée, la secrétaire me donne le second rendez-vous début janvier. D’ici là, la femme de l’art dans son atelier va les fabriquer.
Le ciel est bleu, l’air toujours glacial, quand je redescends vers chez moi. Pédestrement.
*
Encore une fois ma paire de Doc, pointure quarante-six, me fait souffrir aux talons. J’ai dû, comme l’an dernier, la confier au cordonnier de la rue Ganterie pour qu’il les allonge. Il y a un an cela m’avait coûté quatre euros, cette fois douze euros. Quand j’ai demandé la raison d’une pareille augmentation, l’employée m’a répondu : « Changement de direction ».
Il s’agit de renouveler mes semelles orthopédiques, comme cela doit se faire tous les ans. La première m’a été fort bénéfique. Toute cette année, plus jamais mal aux pieds.
L’aimable et souriante praticienne me soumet aux mêmes mesures que la fois précédente. Une image en couleur de mes points d’appui montre que ceux-ci n’ont pas changé. « C’est bien moi », lui dis-je. L’affaire est rondement menée. Il me reste à payer. Ce n’est pas donné et très mal remboursé.
Une fois la consultation réglée, la secrétaire me donne le second rendez-vous début janvier. D’ici là, la femme de l’art dans son atelier va les fabriquer.
Le ciel est bleu, l’air toujours glacial, quand je redescends vers chez moi. Pédestrement.
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Encore une fois ma paire de Doc, pointure quarante-six, me fait souffrir aux talons. J’ai dû, comme l’an dernier, la confier au cordonnier de la rue Ganterie pour qu’il les allonge. Il y a un an cela m’avait coûté quatre euros, cette fois douze euros. Quand j’ai demandé la raison d’une pareille augmentation, l’employée m’a répondu : « Changement de direction ».