La froidure toujours, à quoi doivent s’ajouter la neige ou le verglas, à Rouen comme à Paris. Telles sont les prévisions de Météo France pour mercredi. Cela me donne à réfléchir ce mardi soir. Y aller ou pas ? Quel risque de rester bloqué dans un train ? Finalement, je choisis d’annuler mes billets, qui me sont intégralement remboursés.
Au réveil, je constate qu’il floconne très légèrement et que ça ne dure pas. Pour ce qui est du froid, il est bien là.
Sans doute aurais-je pu faire le voyage sans souci, et sur place ne rien recevoir sur la tête. Au moins je ne me caillerai pas dans les rues parisiennes. Quels livres aurais-je trouvé pour me plaire ? Je ne le saurai jamais.
En conséquence, c’est au Socrate qu’en début d’après-midi, après avoir bu un café à un euro quarante, je lis Par les champs et par les grèves de Gustave Flaubert et Maxime Du Camp. Dans ce café, comme dans les autres, le chauffage est au minimum. On ne peut désormais trouver nulle part un endroit où avoir chaud.
Le patron fait ses plans pour le match de ce soir. « A sept heures, on ferme le tabac, on baisse les rideaux. On n’accepte que ceux que l’on connaît et qui ont réservé. » Bref, il a la pétoche.
Le Préfet aussi, qui a décrété l’interdiction de la vente et de l’usage des pétards et des feux d’artifice. Une décision qui sera sans effet.
*
« Je m’attendais à pire, y a rien » (commentaire d’un étudiant sur les réseaux sociaux à propos de la neige qui devait tomber sur la ville).
Au réveil, je constate qu’il floconne très légèrement et que ça ne dure pas. Pour ce qui est du froid, il est bien là.
Sans doute aurais-je pu faire le voyage sans souci, et sur place ne rien recevoir sur la tête. Au moins je ne me caillerai pas dans les rues parisiennes. Quels livres aurais-je trouvé pour me plaire ? Je ne le saurai jamais.
En conséquence, c’est au Socrate qu’en début d’après-midi, après avoir bu un café à un euro quarante, je lis Par les champs et par les grèves de Gustave Flaubert et Maxime Du Camp. Dans ce café, comme dans les autres, le chauffage est au minimum. On ne peut désormais trouver nulle part un endroit où avoir chaud.
Le patron fait ses plans pour le match de ce soir. « A sept heures, on ferme le tabac, on baisse les rideaux. On n’accepte que ceux que l’on connaît et qui ont réservé. » Bref, il a la pétoche.
Le Préfet aussi, qui a décrété l’interdiction de la vente et de l’usage des pétards et des feux d’artifice. Une décision qui sera sans effet.
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« Je m’attendais à pire, y a rien » (commentaire d’un étudiant sur les réseaux sociaux à propos de la neige qui devait tomber sur la ville).