La pluie vient de cesser quand je sors de chez moi ce mercredi matin par un porche grand ouvert (un voisin déménage). Le train de sept heures vingt-trois est peu chargé. Je peux y avoir une place sans voisin immédiat. Ce qui est toujours préférable. D’autant que le Covid vient de réapparaître avec un nouveau variant très contagieux.
Comme le Book-Off de Ledru-Rollin n’ouvre qu’à onze heures en août, je prends le bus Vingt-Neuf pour rejoindre la Bastille. « Nous dévions le Marais », nous annonce le chauffeur peu avant le Centre Pompidou. Nous, c’est-à-dire les trois voyageurs. Celui porteur d’une canne veut descendre dès l’arrivée place de la Bastille. Le chauffeur refuse de s’arrêter à un abribus qui n’est pas sur la ligne. Cet homme et moi descendons de l’autre côté de la place. Le chauffeur nous souhaite une bonne journée. Je fais de même. L’homme à la canne lui crie « Je ne vous salue pas, bus de merde. »
Quand j’arrive devant chez Book-Off, il est dix heures vingt et je le trouve ouvert. Je n’y entre pas, désirant passer au Marché d’Aligre. Emile, l’un des vendeurs de livres, est là. Malheureusement, je ne trouve rien à son étalage.
« C’était une erreur », commente sobrement l’employé de Book-Off à qui je dis qu’une de ses collègues m’avait indiqué qu’en août l’ouverture, c’était onze heures. Je ne pense pas, qu’arrivé à dix heures, j’aurais pu trouver, parmi ceux à un euro, davantage de livres à mon goût.
C’est pile à midi que j’entre au petit restaurant chinois à volonté de la rue de la Verrerie. Touristes et gens du coin en composent la clientèle. Il en est de même au Book-Off de Saint-Martin. J’y trouve peu à un euro. De même qu’à celui de Quatre Septembre, rejoint avec la ligne Sept du métro, la Quatorze étant fermée.
Pour des raisons de prix du billet, je rentre avec le train de quinze heures cinquante-cinq. Nous ne sommes que quatre dans la voiture Cinq. Il me semble que c’est la dernière fois cet été que je fais le trajet Paris Rouen en deux heures par l’itinéraire bis. Je passe ce temps avec Julie Manet qui ne m’ennuie jamais. Cette fois, elle me ramène à la plage du Trez Hir.
*
On embauche toujours chez Book-Off. Une vendeuse de livres est tentée mais elle n’a aucune expérience dans le domaine. « Peu importe, lui répond l’employé qui examine ses livres, moi j’étais dans la restauration. »
*
Dans mon sac à dos, quand même : Lettres aux Petites Fermières de Colette (Le Castor Astral), Marcellus de Jef Geeraerts (Le Castor Astral), La Vie dangereuse de Blaise Cendrars (Les Cahiers Rouges Grasset), Journal des derniers jours de mon père de Kobayashi Issa (Pippa), L’homme qui refusait de mourir de Nicolas Ancion illustré par Patrice Killoffer (Dis Voir) et Le monde en passant Journal de voyage d’Aldous Huxley (Vernal/Philippe Lebeau).
Comme le Book-Off de Ledru-Rollin n’ouvre qu’à onze heures en août, je prends le bus Vingt-Neuf pour rejoindre la Bastille. « Nous dévions le Marais », nous annonce le chauffeur peu avant le Centre Pompidou. Nous, c’est-à-dire les trois voyageurs. Celui porteur d’une canne veut descendre dès l’arrivée place de la Bastille. Le chauffeur refuse de s’arrêter à un abribus qui n’est pas sur la ligne. Cet homme et moi descendons de l’autre côté de la place. Le chauffeur nous souhaite une bonne journée. Je fais de même. L’homme à la canne lui crie « Je ne vous salue pas, bus de merde. »
Quand j’arrive devant chez Book-Off, il est dix heures vingt et je le trouve ouvert. Je n’y entre pas, désirant passer au Marché d’Aligre. Emile, l’un des vendeurs de livres, est là. Malheureusement, je ne trouve rien à son étalage.
« C’était une erreur », commente sobrement l’employé de Book-Off à qui je dis qu’une de ses collègues m’avait indiqué qu’en août l’ouverture, c’était onze heures. Je ne pense pas, qu’arrivé à dix heures, j’aurais pu trouver, parmi ceux à un euro, davantage de livres à mon goût.
C’est pile à midi que j’entre au petit restaurant chinois à volonté de la rue de la Verrerie. Touristes et gens du coin en composent la clientèle. Il en est de même au Book-Off de Saint-Martin. J’y trouve peu à un euro. De même qu’à celui de Quatre Septembre, rejoint avec la ligne Sept du métro, la Quatorze étant fermée.
Pour des raisons de prix du billet, je rentre avec le train de quinze heures cinquante-cinq. Nous ne sommes que quatre dans la voiture Cinq. Il me semble que c’est la dernière fois cet été que je fais le trajet Paris Rouen en deux heures par l’itinéraire bis. Je passe ce temps avec Julie Manet qui ne m’ennuie jamais. Cette fois, elle me ramène à la plage du Trez Hir.
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On embauche toujours chez Book-Off. Une vendeuse de livres est tentée mais elle n’a aucune expérience dans le domaine. « Peu importe, lui répond l’employé qui examine ses livres, moi j’étais dans la restauration. »
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Dans mon sac à dos, quand même : Lettres aux Petites Fermières de Colette (Le Castor Astral), Marcellus de Jef Geeraerts (Le Castor Astral), La Vie dangereuse de Blaise Cendrars (Les Cahiers Rouges Grasset), Journal des derniers jours de mon père de Kobayashi Issa (Pippa), L’homme qui refusait de mourir de Nicolas Ancion illustré par Patrice Killoffer (Dis Voir) et Le monde en passant Journal de voyage d’Aldous Huxley (Vernal/Philippe Lebeau).