Un mercredi à l’usine ophtalmologique

5 juillet 2024


Quand j’ai sollicité par mail un rendez-vous à l’usine ophtalmologique, j’ai précisé à la secrétaire, n’importe quel jour sauf un mercredi. Moyennant quoi, elle m’a donné le mercredi trois juillet à quinze heures trente. Devant la difficulté d’en obtenir un, je lui ai répondu d’accord et ai annulé mon billet de train pour Paris puis à la Gare de Lorient j’en ai pris un autre pour le jeudi quatre.
Ce mercredi matin, apprenant que la circulation ferroviaire est grandement perturbée par la panne d’un train vers Malaunay, je ne regrette pas ce changement de programme.
Cependant, c’est sans entrain, qu’après un café lecture au Son du Cor, je me dirige pédestrement vers la Clinique Mathilde.
Comme d’habitude, je n’attends guère avant d’être appelé par l’orthoptiste qui me fait les examens habituels, puis je vois le boss à qui je dis que je ne suis plus opposé à l’opération rendue nécessaire par ma cataracte et mon glaucome. Il me dit qu’en plus il atténuera grandement ma myopie. Je lui dis que je voudrais que ce soit en novembre. J’ajoute que j’aurais besoin d’une date pour me préparer psychologiquement. Bien que ce soit un peu loin, il se débrouille avec la secrétaire pour fixer deux dates, une par œil, puis il disparaît sans me dire au revoir.
La secrétaire me donne quelques papiers, dont une ordonnance pour le traitement postopératoire, puis elle m’envoie au bureau d’une autre secrétaire.
Cette deuxième secrétaire téléphone à l’anesthésiste pour fixer un rendez-vous précédant la première opération. Elle m’explique un peu et me donne un tas de papiers. « Ça fait beaucoup d’informations d’un seul coup, me dit-elle, mais ne vous inquiétez pas, tout va bien se passer ».
Il n’empêche que je sors de l’usine ophtalmologique encore plus inquiet que j’y suis entré.