Un déjeuner d’anniversaire à La Petite Auberge

22 février 2016


C’est avec cinquante minutes de retard qu’arrive à Rouen le train de Paris ce samedi matin. Un « problème d’alimentation » en a différé le départ. Je suis d’autant plus impatient de retrouver celle qui en descend.
Après qu’elle m’a offert une cafetière d’anniversaire et quelques chocolats, nous poussons la porte de La Petite Auberge « plats traditionnels à l'ancienne et spécialités d'escargots dans le cadre typique d'une maison à colombages », rue Martainville, où j’ai réservé une table tranquille. Il n’est que midi mais c’est rapidement complet.
Nous connaissons le menu et avons vite fait de choisir : une douzaine d’escargots pour moi et pour elle une entrée dont je ne retiens pas le nom avec du saumon dedans, confit de canard au pommes rissolées pour nous deux, salade pour elle, fromage pour moi, enfin elle opte pour une crème brûlée et je choisis un dessert cauchois dont j’oublie aussi le nom. Une bouteille de bordeaux « réserve du Père Tranquille » ne nous est pas suffisante, nous en commandons un verre supplémentaire en fin de repas. Tout cela est bien à notre goût, servi avec discrétion et efficacité. Ce bon moment nous permet de parler de ce qui nous importe.
Nous sommes fort surpris à la sortie de constater qu’il est presque quinze heures.
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Hervé Morin, le centriste de droite désormais duc de Normandie, propose de reprendre à son compte la circulation des trains Paris Rouen Le Havre et Paris Caen Cherbourg et de faire arriver tout ça à l’heure en raccourcissant les temps de trajet, on va voir ce qu’on va voir.
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Trois jours de calme au jardin grâce à l’absence d’Aboyus, d’Abrutus et de leurs deux propriétaires. On pourrait se croire revenu au temps où la copropriété n’était habitée que par des résidents respectueux de la tranquillité du voisinage.
Las, ce bien-être a cessé samedi en fin d’après-midi.