Comme j’aurais dû suivre mon intuition et changer mon plan de retour à Rouen ce vendredi, lorsque j’ai su que la journée serait pluvieuse et se terminerait par le passage de la tempête Miguel, en prenant un nouveau billet à douze euros cinquante (prix Carte Avantage Senior) pour rentrer dès le matin au lieu d’utiliser celui en ma possession à neuf euros quatre-vingt-dix pour le train de quatorze heures cinquante (ni échangeable, ni remboursable). Au lieu de quoi j’ai renoncé, ai dépensé seize euros quatre-vingt-dix pour me nourrir au Café Saint-Lazare et me voici bloqué en gare de Mantes-la-Jolie pour une durée indéterminée, à cause d’une rupture d’installation électrique, dans un matériel non conforme parti de Paris avec vingt-cinq minutes de retard.
Des bouteilles d’eau sont distribuées pour assurer la survie des passagers, lesquels prennent ça avec philosophie contrainte. La plus dépitée se rend à l’Armada. Vers dix-huit heures, alors que le train vient de repartir, un voisin lui apprend que celle-ci est en train d’être évacuée et qu’il n’y aura ni visite de bateaux, ni concert, ni feu d’artifice ; de quoi l’achever.
C’est avec deux heures et demie de retard que nous atteignons la gare de Rouen où l’on annonce que la circulation des trains est de nouveau interrompue.
*
Ce qui m’a donné le temps de lire Journal intime de Novalis (Le Petit Mercure) et Bonnard, jardins secrets d’Oliver Renault (La Petite Vermillon).
Des bouteilles d’eau sont distribuées pour assurer la survie des passagers, lesquels prennent ça avec philosophie contrainte. La plus dépitée se rend à l’Armada. Vers dix-huit heures, alors que le train vient de repartir, un voisin lui apprend que celle-ci est en train d’être évacuée et qu’il n’y aura ni visite de bateaux, ni concert, ni feu d’artifice ; de quoi l’achever.
C’est avec deux heures et demie de retard que nous atteignons la gare de Rouen où l’on annonce que la circulation des trains est de nouveau interrompue.
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Ce qui m’a donné le temps de lire Journal intime de Novalis (Le Petit Mercure) et Bonnard, jardins secrets d’Oliver Renault (La Petite Vermillon).