La suite, au Théâtre des Deux Rives ce jeudi soir, c’est Sons Songs Sonnets (de Shakespeare) par Pablo Elcoq. Le public est le même, moins les classes lycéennes et plus des nouveaux venus qui ne font pas beaucoup baisser la moyenne d’âge.
Pendant que le monde s’installe, Pablo Elcoq est déjà sur scène, entouré d’instruments, dans la pénombre et en costume blanc. Je connais sa musique et ses capacités vocales depuis une déjà lointaine représentation du Baiser de la femme araignée par la compagnie Le Chat Foin de Yann Dacosta à Mont-Saint-Aignan.
Le plus souvent assis, passant de la guitare à l’accordéon, de la basse aux percussions, jouant aussi du sampleur et de la boucle enregistrée, Pablo Elcoq offre sa version chantée d’une sélection des Sonnets de William Shakespeare. Musicalement, cela va voir du côté du blues et est mâtiné d’« influences rock, folk, soul, parfois même un peu tzigane » (comme il l’a écrit lui-même dans la note d’intention).
Grâce à une traduction française, via une voix enregistrée qui descend sur le public ou dite par l’artiste lui-même, chacun peut se retrouver dans les soucis humains qu’évoquent les poèmes de Shakespeare (faiblesse, amour, pouvoir, médiocrité, temps qui passe, solitude, perspective de la mort) tout en jouissant de ce que sait faire des textes originaux celui qui les interprète avec sa voix capable de passer dans la même phase musicale de l’aigu à la basse éraillée.
Cela mérite beaucoup d’applaudissements à la fin. Pablo Elcoq dit quelques mots pour expliquer que son spectacle n’est pas celui qu il aurait dû être ; son scénographe et créateur de vidéos et lumières, Thierry Vareille, étant brutalement décédé.
Après avoir descendu la rue Louis-Ricard, je passe à proximité du O'Kallaghan's où, devant un écran qui diffuse du foute, s’agglutine un public plus nombreux et plus jeune qu’au Théâtre des Deux Rives. Entendre des filles crier dans la nuit « Penalty ! Penalty ! » a quelque chose de désolant.
Pendant que le monde s’installe, Pablo Elcoq est déjà sur scène, entouré d’instruments, dans la pénombre et en costume blanc. Je connais sa musique et ses capacités vocales depuis une déjà lointaine représentation du Baiser de la femme araignée par la compagnie Le Chat Foin de Yann Dacosta à Mont-Saint-Aignan.
Le plus souvent assis, passant de la guitare à l’accordéon, de la basse aux percussions, jouant aussi du sampleur et de la boucle enregistrée, Pablo Elcoq offre sa version chantée d’une sélection des Sonnets de William Shakespeare. Musicalement, cela va voir du côté du blues et est mâtiné d’« influences rock, folk, soul, parfois même un peu tzigane » (comme il l’a écrit lui-même dans la note d’intention).
Grâce à une traduction française, via une voix enregistrée qui descend sur le public ou dite par l’artiste lui-même, chacun peut se retrouver dans les soucis humains qu’évoquent les poèmes de Shakespeare (faiblesse, amour, pouvoir, médiocrité, temps qui passe, solitude, perspective de la mort) tout en jouissant de ce que sait faire des textes originaux celui qui les interprète avec sa voix capable de passer dans la même phase musicale de l’aigu à la basse éraillée.
Cela mérite beaucoup d’applaudissements à la fin. Pablo Elcoq dit quelques mots pour expliquer que son spectacle n’est pas celui qu il aurait dû être ; son scénographe et créateur de vidéos et lumières, Thierry Vareille, étant brutalement décédé.
Après avoir descendu la rue Louis-Ricard, je passe à proximité du O'Kallaghan's où, devant un écran qui diffuse du foute, s’agglutine un public plus nombreux et plus jeune qu’au Théâtre des Deux Rives. Entendre des filles crier dans la nuit « Penalty ! Penalty ! » a quelque chose de désolant.