Reprise de contact avec l’Ubi

16 septembre 2014


Point encore repris mes habitudes au café de l’Ubi, le lieu artistique mutualisé de la rue Alsace-Lorraine, pour cause de beau mois de septembre où je glandouille l’après-midi de terrasse (Le Son du Cor) en terrasse (L’Interlude). Je profite donc, ce samedi soir, d’une invitation à boire l’apéritif au son d’une musique distillée par un didjai pour renouer. Il est dix-huit heures quinze. Rien n’a commencé. Nul(le) que je connais n’est là.
Je commande une pina colada et, verre en main, fais le tour de l’exposition collective de jeunes artistes locaux dans la galerie MAM, dont j’ai manqué le vernissage étant au Havre. L’uniformité des œuvres montrées est telle qu’elles pourraient avoir pour auteur(e) une seule personne. M’intéressent davantage les meubles tout en courbure et modèle réduit signés Laurent Martin présentés dans le sas.
Je me pose à une table proche du nouveau poêle auprès duquel je pourrai me chauffer cet hiver, puis au bout d’un moment, mon verre bu, comme rien n’annonce l’entrée en jeu de Kunst Throw, moitié du duo électronique Christine, et que n’aime pas attendre, je rentre.
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Publicité lumineuse en gare de Rouen : téléphone Nokia « livré avec son bracelet connecté ».
Le bracelet électronique pour tous, en attendant le puçage déjà pratiqué sur les bovins.
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Deux vieux homos ventripotents.
L’un :
-Ça c’est des soutechis.
L’autre :
-Je sais, j’en ai déjà mangé au restaurant chinois avec ma maman.