Quand vous viendrez me voir aux Antipodes (Lettres à Pierre Boncenne) de Simon Leys (Editions Philippe Rey) se compose d’extraits de lettres rangés sous forme de dictionnaire par le destinataire après la mort de leur auteur. A l’entrée « Désordre » :
Le désordre général de mes affaires est assez épouvantable. Je comprends et j’envie ces tribus pygmées de la forêt équatoriale : quand ils ont habité un certain temps une même clairière, où les ordures commencent à s’entasser, et leurs paillotes à s’encrasser, ils brûlent le tout et vont s’installer à neuf dans une autre clairière… (octobre deux mille deux)
Kazimierz Brandys dans ses Carnets (Editions Gallimard) cité par Simon Leys :
Paris est l’endroit du monde où il est le plus facile de se passer du bonheur.
Pierre Mac Orlan au début d’un article intitulé Les réverbères de Montmartre publié dans le Figaro littéraire le quatre novembre mil neuf cent soixante-cinq, l’un des textes qui composent le recueil Images abolies (Editions Michel de Maule) :
C’est vers la Noël de l’année 1898 que je fis la connaissance de Paris. Je venais d’Orléans après un assez long, mais fructueux détour par Rouen, ville qui pour ma formation littéraire tient la place de ce que l’on peut comparer à l’ensemencement d’une graine qui ne devait fleurir que bien plus tard.
Enfin, cités par Samuel Brussell dans Musique pour les vivants (Editions Grasset) :
Hilaire Belloc (à propos de la profession de critique littéraire) : Un travail généralement mal payé, mais compensé par le fait que l’on reçoit gracieusement des livres que l’on aime, qui vous permettent de mettre votre nom au bas d’un article et de recevoir une modeste prime, à laquelle s’ajoute le supplément éventuel de la revente du livre au bouquiniste de coin.
Victor Chklovski : Il est absurde d’évoquer le goût du melon à quelqu’un qui a passé sa vie à mâcher des vieux lacets.
Samuel Johnson (dit Docteur Johnson): De toutes les vastes perspectives qui s’ouvrent à l’Ecosse, la plus belle incontestablement est encore la grande route qui mène à Londres.
Le désordre général de mes affaires est assez épouvantable. Je comprends et j’envie ces tribus pygmées de la forêt équatoriale : quand ils ont habité un certain temps une même clairière, où les ordures commencent à s’entasser, et leurs paillotes à s’encrasser, ils brûlent le tout et vont s’installer à neuf dans une autre clairière… (octobre deux mille deux)
Kazimierz Brandys dans ses Carnets (Editions Gallimard) cité par Simon Leys :
Paris est l’endroit du monde où il est le plus facile de se passer du bonheur.
Pierre Mac Orlan au début d’un article intitulé Les réverbères de Montmartre publié dans le Figaro littéraire le quatre novembre mil neuf cent soixante-cinq, l’un des textes qui composent le recueil Images abolies (Editions Michel de Maule) :
C’est vers la Noël de l’année 1898 que je fis la connaissance de Paris. Je venais d’Orléans après un assez long, mais fructueux détour par Rouen, ville qui pour ma formation littéraire tient la place de ce que l’on peut comparer à l’ensemencement d’une graine qui ne devait fleurir que bien plus tard.
Enfin, cités par Samuel Brussell dans Musique pour les vivants (Editions Grasset) :
Hilaire Belloc (à propos de la profession de critique littéraire) : Un travail généralement mal payé, mais compensé par le fait que l’on reçoit gracieusement des livres que l’on aime, qui vous permettent de mettre votre nom au bas d’un article et de recevoir une modeste prime, à laquelle s’ajoute le supplément éventuel de la revente du livre au bouquiniste de coin.
Victor Chklovski : Il est absurde d’évoquer le goût du melon à quelqu’un qui a passé sa vie à mâcher des vieux lacets.
Samuel Johnson (dit Docteur Johnson): De toutes les vastes perspectives qui s’ouvrent à l’Ecosse, la plus belle incontestablement est encore la grande route qui mène à Londres.