Sorti du MuMa, j’entre au restaurant Le Kashmir, rue de Paris, qui n’a malheureusement pas installé sa terrasse. Dans un intérieur sombre au décor surchargé, j’y déjeune à volonté de bonne cuisine indienne pour dix euros cinquante (nan au fromage inclus) et décide d’aller prendre le café dans le quartier Saint-François. Opportunément, on y fête la mer.
A l’entrée, au bord du port, se tient le bar Au Bon Coin. La maison a aménagé une succursale sous tente. On y vend des frites, des merguez et des saucisses en diffusant de la musique forte des années soixante-dix. Je trouve place à la terrasse près d’un homme endormi sur sa bière dont je fais une photo discrète.
Cette fête de la mer est une fête populaire. Je n’y croise que des pauvres, hormis le Maire, Philippe, interrogé par une télévision. Il a rejoint la tribu des néo barbus.
Sous une halle sont des bouquinistes mais ils présentent surtout des livres régionaux ou sur la mer. Je ressors, parcours les rues dégagées de voitures, m’arrête devant les manèges gratuits de la Compagnie des Quatre Saisons, inspirés du théâtre de rue, dont les animaux fantastiques enchantent la marmaille.
Mes oreilles me mènent ensuite jusqu’à la scène où joue le McDonnel Trio, composé d’un père et de ses deux fils ; de la musique irlandaise et américaine bien interprétée, qui plus est antimilitariste. Je prends un dernier verre à la terrasse d’un bar dont j’ignore le nom. Ses chaises, comme celles des concurrents, sont munies de gilets de sauvetage. Ils seront utiles à certains.
*
Un Téheuherre pépère me ramène à Rouen, ne s’arrêtant en chemin qu’à Bréauté-Beuzeville et Yvetot. J’y termine ma lecture de « Je ne suis pas sortie de ma nuit » d’Annie Ernaux.
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Autre bon souvenir du Havre : un stage à l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres fait avec ma directrice (comme on dit) pendant un hiver neigeux. Nous logions chez sa mère dans le quartier de Sanvic. J’avais une chambre en sous-sol avec salle de bains particulière. Le soir, l’hôtesse nous confectionnait un véritable américano. Suivait un bon repas agrémenté d’une excellente bouteille remontée de la cave.
A l’entrée, au bord du port, se tient le bar Au Bon Coin. La maison a aménagé une succursale sous tente. On y vend des frites, des merguez et des saucisses en diffusant de la musique forte des années soixante-dix. Je trouve place à la terrasse près d’un homme endormi sur sa bière dont je fais une photo discrète.
Cette fête de la mer est une fête populaire. Je n’y croise que des pauvres, hormis le Maire, Philippe, interrogé par une télévision. Il a rejoint la tribu des néo barbus.
Sous une halle sont des bouquinistes mais ils présentent surtout des livres régionaux ou sur la mer. Je ressors, parcours les rues dégagées de voitures, m’arrête devant les manèges gratuits de la Compagnie des Quatre Saisons, inspirés du théâtre de rue, dont les animaux fantastiques enchantent la marmaille.
Mes oreilles me mènent ensuite jusqu’à la scène où joue le McDonnel Trio, composé d’un père et de ses deux fils ; de la musique irlandaise et américaine bien interprétée, qui plus est antimilitariste. Je prends un dernier verre à la terrasse d’un bar dont j’ignore le nom. Ses chaises, comme celles des concurrents, sont munies de gilets de sauvetage. Ils seront utiles à certains.
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Un Téheuherre pépère me ramène à Rouen, ne s’arrêtant en chemin qu’à Bréauté-Beuzeville et Yvetot. J’y termine ma lecture de « Je ne suis pas sortie de ma nuit » d’Annie Ernaux.
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Autre bon souvenir du Havre : un stage à l’Institut Universitaire de Formation des Maîtres fait avec ma directrice (comme on dit) pendant un hiver neigeux. Nous logions chez sa mère dans le quartier de Sanvic. J’avais une chambre en sous-sol avec salle de bains particulière. Le soir, l’hôtesse nous confectionnait un véritable américano. Suivait un bon repas agrémenté d’une excellente bouteille remontée de la cave.