Il est précisément dix heures lorsque j’arrive devant la porte du Bibliovore rouennais, rue de la République. A l’intérieur, un jeune homme termine de passer la toile sur le sol. La jeune responsable de cette nouvelle bouquinerie se précipite pour m’ouvrir.
Nous nous disons bonjour et heureusement elle ne me demande rien, ni ne m’indique comment m’y retrouver dans cette librairie lumineuse et ordonnée dans laquelle est diffusée une musique apaisante.
Je fais tranquillement le tour des thématiques proposées, voyant ici ou là des livres qui m’intéresseraient si je ne les avais déjà. Parmi ceux exposés en vitrine côté intérieur, j’en trouve un qui m’intéresse et que je n’ai pas. Je termine mon exploration par les bacs au centre de la boutique où, me dit la sympathique jeune femme en réponse à la question que je lui pose, sont présentées les derniers arrivages.
Une femme entre pour vendre les livres de son père. Ici c’est au kilo. Elle en a pour huit kilos donc huit euros.
« Je suis content que vous soyez là, dis-je au moment de payer. Je savais l’existence d’un Bibliovore à Orléans et dans d’autres villes et je me disais pourquoi n’y en a-t-il pas un à Rouen ? Un mois plus tard j’ai su que c’était prévu. » « Cela faisait déjà six mois qu’on y travaillait », me dit-elle avec le bel enthousiasme de la jeunesse.
Je lui donne trois euros pour Lettres à Jean Marais de Jean Cocteau paru chez Albin-Michel en mil neuf cent quatre-vingt-sept et lui dis qu’elle me reverra souvent.
*
« Je préfère que ces lettres soient publiées et connues de mon vivant. Après ma mort elles pourraient l’être avec des commentaires qui ne seraient pas exacts. » (Jean Marais en quatrième de couverture).
*
Fidèle plaisir du samedi matin, le concert de carillon de la Cathédrale. Il fait trop mauvais pour que je l’écoute sur le banc du jardin mais, à l’intérieur, fenêtre ouverte, c’est bien quand même, Histoire d’un amour, When the Saints Go Marching In, Les Trois Cloches, etc.
Nous nous disons bonjour et heureusement elle ne me demande rien, ni ne m’indique comment m’y retrouver dans cette librairie lumineuse et ordonnée dans laquelle est diffusée une musique apaisante.
Je fais tranquillement le tour des thématiques proposées, voyant ici ou là des livres qui m’intéresseraient si je ne les avais déjà. Parmi ceux exposés en vitrine côté intérieur, j’en trouve un qui m’intéresse et que je n’ai pas. Je termine mon exploration par les bacs au centre de la boutique où, me dit la sympathique jeune femme en réponse à la question que je lui pose, sont présentées les derniers arrivages.
Une femme entre pour vendre les livres de son père. Ici c’est au kilo. Elle en a pour huit kilos donc huit euros.
« Je suis content que vous soyez là, dis-je au moment de payer. Je savais l’existence d’un Bibliovore à Orléans et dans d’autres villes et je me disais pourquoi n’y en a-t-il pas un à Rouen ? Un mois plus tard j’ai su que c’était prévu. » « Cela faisait déjà six mois qu’on y travaillait », me dit-elle avec le bel enthousiasme de la jeunesse.
Je lui donne trois euros pour Lettres à Jean Marais de Jean Cocteau paru chez Albin-Michel en mil neuf cent quatre-vingt-sept et lui dis qu’elle me reverra souvent.
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« Je préfère que ces lettres soient publiées et connues de mon vivant. Après ma mort elles pourraient l’être avec des commentaires qui ne seraient pas exacts. » (Jean Marais en quatrième de couverture).
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Fidèle plaisir du samedi matin, le concert de carillon de la Cathédrale. Il fait trop mauvais pour que je l’écoute sur le banc du jardin mais, à l’intérieur, fenêtre ouverte, c’est bien quand même, Histoire d’un amour, When the Saints Go Marching In, Les Trois Cloches, etc.