Après le report d’une semaine, c’est ce vendredi à dix heures quarante-cinq que je dois recevoir ma deuxième dose d’AstraZeneca. Pour ce faire, muni du parapluie, je rejoins le quartier du Boulingrin. Mon médecin traitant étant absent, c’est l’un de ses confrères, dont le nom est une invitation à ne pas mollir, qui doit opérer.
Un jeune homme remplace l’habituelle secrétaire du cabinet médical. Il m’invite à m’installer dans la salle d’attente.
Le moment venu, un médecin qui semble bien plus âgé que moi me fait entrer dans un bureau où règne un beau désordre. « Il faut d’abord que je m’occupe des papiers », me dit-il. Les papiers en question sont sur l’écran de son ordinateur. Je ne peux pas lui reprocher d’aller trop vite. Je me demande même s’il va y arriver.
C’est bon. Il me dit de passer dans l’annexe qui est sa salle d’auscultation. La seringue est déjà prête. Comme la fois précédente, je suis piqué à gauche, et comme la fois précédente, je ne sens pas grand-chose.
De retour à son bureau le vieux médecin termine la paperasse pour l’Assurance Maladie qui le paiera directement puis m’imprime le beau certificat de vaccination avec Cul Air code du Ministère des Solidarités et de la Santé.
-Vous allez attendre un quart d’heure dans la salle près de l’entrée, me dit-il, je viendrai vous voir.
Avant de m’y rendre, je demande au secrétaire intérimaire s’il veut bien me faire deux photocopies de mon certificat.
Le quart d’heure écoulé, le vieux médecin vient m’autoriser à rentrer à la maison, me tenant la porte avec beaucoup de gentillesse lorsque je quitte les lieux. Qu’est-ce qui le conduit à travailler encore, son patronyme y est-il pour quelque chose ; c’est ce que je me demande en redescendant vers le jardin de l’Hôtel de Ville.
*
Quand même, les soixante-cinq soixante-quinze ans pressés de se faire vacciner auront été les lésés de la vaccination. Les autres auront pu bénéficier de Pfizer ou de Moderna.
*
Zeneca espérer que mon vaccin de seconde zone me protège au moins d’une forme grave.
Un jeune homme remplace l’habituelle secrétaire du cabinet médical. Il m’invite à m’installer dans la salle d’attente.
Le moment venu, un médecin qui semble bien plus âgé que moi me fait entrer dans un bureau où règne un beau désordre. « Il faut d’abord que je m’occupe des papiers », me dit-il. Les papiers en question sont sur l’écran de son ordinateur. Je ne peux pas lui reprocher d’aller trop vite. Je me demande même s’il va y arriver.
C’est bon. Il me dit de passer dans l’annexe qui est sa salle d’auscultation. La seringue est déjà prête. Comme la fois précédente, je suis piqué à gauche, et comme la fois précédente, je ne sens pas grand-chose.
De retour à son bureau le vieux médecin termine la paperasse pour l’Assurance Maladie qui le paiera directement puis m’imprime le beau certificat de vaccination avec Cul Air code du Ministère des Solidarités et de la Santé.
-Vous allez attendre un quart d’heure dans la salle près de l’entrée, me dit-il, je viendrai vous voir.
Avant de m’y rendre, je demande au secrétaire intérimaire s’il veut bien me faire deux photocopies de mon certificat.
Le quart d’heure écoulé, le vieux médecin vient m’autoriser à rentrer à la maison, me tenant la porte avec beaucoup de gentillesse lorsque je quitte les lieux. Qu’est-ce qui le conduit à travailler encore, son patronyme y est-il pour quelque chose ; c’est ce que je me demande en redescendant vers le jardin de l’Hôtel de Ville.
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Quand même, les soixante-cinq soixante-quinze ans pressés de se faire vacciner auront été les lésés de la vaccination. Les autres auront pu bénéficier de Pfizer ou de Moderna.
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Zeneca espérer que mon vaccin de seconde zone me protège au moins d’une forme grave.