Ne voilà-t-il pas que celui à qui les horoscopes (comme il dit) sont devenus favorables se rêve au second tour de la Présidentielle face à celle qui y est promise depuis longtemps par ces mêmes horoscopes.
Elle qui veut quitter la zone euro (et l’Europe) par référendum, lui qui veut quitter la zone euro (et l’Europe) par plan bé après l’échec de la renégociation des traités, de quoi plonger le pays dans une nouvelle crise économique avant même le résultat de ce deuxième tour.
Il n’en sera rien. Il ne sera pas qualifié. Elle le sera sans doute. Comme l’un des deux autres du quatuor de tête. N’étant toutefois pas exclu que ces deux autres se retrouvent face à face.
L’élu(e) du deuxième tour aura obtenu au premier dans les vingt-cinq à trente pour cent des voix, c’est-à-dire aura contre lui ou elle entre soixante-dix et soixante-quinze pour cent des Français(e)s en âge de voter, davantage même si on inclut les abstentionnistes. Bon courage pour faire quoi que ce soit (de plus aux législatives, il lui faudra obtenir une majorité favorable à son programme).
Celui dont je mettrai le nom dans l’urne le vingt-trois avril poursuit sa descente tranquille.
*
A Rouen, pour certain(e)s, abstentionnistes ou non, la contestation, cela commence le dimanche vingt-trois avril à vingt heures une : « Face à l’impasse électorale, prenons la rue ».
*
Le dessin qui m’a fait sourire cette semaine est signé Joann Sfar. Sur fond de Méditerranée, celui qui se voit déjà en haut de l’affiche déclare à la foule : « Ne scandez pas mon nom, pratiquez le culte de la personnalité discrètement. »
*
Daniel Cohn-Bendit sur Jean-Luc Mélenchon dans Libération :
« En disant «je renégocie les traités européens et en cas d’échec, je sors la France de l’euro», Mélenchon joue à la roulette russe sur l’Europe. Il dit «moi, le grand Jean-Luc Mélenchon, grand par le grand peuple français, je vais arriver à Bruxelles et mettre sur la table mon plan et dire "Madame Merkel, à genoux, tous à genoux". Je vais imposer que la Banque centrale européenne rachète les dettes des Etats». Mais comment ? Vous croyez que M. Draghi ou son successeur lui dira : «Evidemment Monsieur Mélenchon, nous n’attendions que vous !»
Comme cela ne se fera pas, ce sera alors le plan B. C’est-à-dire que, pour lui, sortir de l’euro et sortir de l’Europe, c’est une perspective réelle. Ce sera sur mon cadavre, parce qu’on peut avoir des tas de critiques sur l’Europe, notre seule chance, la chance des Français et des Allemands dans le monde d’aujourd’hui, c’est de la transformer. On ne sacrifie pas l’Europe, on se bat pour qu’elle bouge. »
Elle qui veut quitter la zone euro (et l’Europe) par référendum, lui qui veut quitter la zone euro (et l’Europe) par plan bé après l’échec de la renégociation des traités, de quoi plonger le pays dans une nouvelle crise économique avant même le résultat de ce deuxième tour.
Il n’en sera rien. Il ne sera pas qualifié. Elle le sera sans doute. Comme l’un des deux autres du quatuor de tête. N’étant toutefois pas exclu que ces deux autres se retrouvent face à face.
L’élu(e) du deuxième tour aura obtenu au premier dans les vingt-cinq à trente pour cent des voix, c’est-à-dire aura contre lui ou elle entre soixante-dix et soixante-quinze pour cent des Français(e)s en âge de voter, davantage même si on inclut les abstentionnistes. Bon courage pour faire quoi que ce soit (de plus aux législatives, il lui faudra obtenir une majorité favorable à son programme).
Celui dont je mettrai le nom dans l’urne le vingt-trois avril poursuit sa descente tranquille.
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A Rouen, pour certain(e)s, abstentionnistes ou non, la contestation, cela commence le dimanche vingt-trois avril à vingt heures une : « Face à l’impasse électorale, prenons la rue ».
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Le dessin qui m’a fait sourire cette semaine est signé Joann Sfar. Sur fond de Méditerranée, celui qui se voit déjà en haut de l’affiche déclare à la foule : « Ne scandez pas mon nom, pratiquez le culte de la personnalité discrètement. »
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Daniel Cohn-Bendit sur Jean-Luc Mélenchon dans Libération :
« En disant «je renégocie les traités européens et en cas d’échec, je sors la France de l’euro», Mélenchon joue à la roulette russe sur l’Europe. Il dit «moi, le grand Jean-Luc Mélenchon, grand par le grand peuple français, je vais arriver à Bruxelles et mettre sur la table mon plan et dire "Madame Merkel, à genoux, tous à genoux". Je vais imposer que la Banque centrale européenne rachète les dettes des Etats». Mais comment ? Vous croyez que M. Draghi ou son successeur lui dira : «Evidemment Monsieur Mélenchon, nous n’attendions que vous !»
Comme cela ne se fera pas, ce sera alors le plan B. C’est-à-dire que, pour lui, sortir de l’euro et sortir de l’Europe, c’est une perspective réelle. Ce sera sur mon cadavre, parce qu’on peut avoir des tas de critiques sur l’Europe, notre seule chance, la chance des Français et des Allemands dans le monde d’aujourd’hui, c’est de la transformer. On ne sacrifie pas l’Europe, on se bat pour qu’elle bouge. »