Parfois je suis dans le train qui regarde la voiture qui passe.
Parfois je suis dans la voiture qui regarde le train qui passe.
Parfois, et c’est le plus souvent, je ne suis ni dans le train ni dans la voiture.
Parfois je suis dans mon lit.
Parfois je suis debout.
Parfois je suis debout dans la cuisine au rez-de-chaussée.
Parfois je suis debout dans la chambre à l’étage.
Parfois je suis dans l’escalier entre la cuisine et la chambre.
Parfois je suis dans l’escalier entre la chambre et la cuisine.
Parfois je suis ailleurs que chez moi.
Parfois je suis en ville.
Parfois je suis à l’opéra, au théâtre ou au concert.
Parfois je suis le client d’un restaurant.
Parfois je suis celui qui boit un café au comptoir à Paris.
Parfois je suis celui qui boit un café en terrasse à Rouen.
Parfois je suis dans un drôle d’état.
Parfois je suis celui qui rêve d’être ailleurs.
Parfois je suis à la gare.
Parfois je suis dans le train qui va à Paris.
Parfois je suis dans le train qui va à Rouen.
Parfois je suis dans le train qui ne va ni à Paris ni à Rouen.
Parfois je suis un autre que moi-même.
*
Pour avoir de trois à six mois de tranquillité, j’hésite entre le défrisage japonais et le lissage brésilien au salon Coiffure Saint-Julien, « dans le célèbre quartier Saint-Julien » (offre Marché Privé).
*
Un quidam dans la rue du Guillaume ce jeudi matin, arborant fièrement son badge « J’ai vu Henry VI en entier ». Le mien est mental : « Je n’ai pas eu envie de voir Henry VI », cette pièce présentée comme un marathon sportif, inspirée des séries télévisées et menant à une communion finale entre les spectateurs. Tout ce que je déteste.
*
Citation du jour :
La nouvelle génération est épouvantable. J’aimerais tellement en faire partie. (Oscar Wilde)
Parfois je suis dans la voiture qui regarde le train qui passe.
Parfois, et c’est le plus souvent, je ne suis ni dans le train ni dans la voiture.
Parfois je suis dans mon lit.
Parfois je suis debout.
Parfois je suis debout dans la cuisine au rez-de-chaussée.
Parfois je suis debout dans la chambre à l’étage.
Parfois je suis dans l’escalier entre la cuisine et la chambre.
Parfois je suis dans l’escalier entre la chambre et la cuisine.
Parfois je suis ailleurs que chez moi.
Parfois je suis en ville.
Parfois je suis à l’opéra, au théâtre ou au concert.
Parfois je suis le client d’un restaurant.
Parfois je suis celui qui boit un café au comptoir à Paris.
Parfois je suis celui qui boit un café en terrasse à Rouen.
Parfois je suis dans un drôle d’état.
Parfois je suis celui qui rêve d’être ailleurs.
Parfois je suis à la gare.
Parfois je suis dans le train qui va à Paris.
Parfois je suis dans le train qui va à Rouen.
Parfois je suis dans le train qui ne va ni à Paris ni à Rouen.
Parfois je suis un autre que moi-même.
*
Pour avoir de trois à six mois de tranquillité, j’hésite entre le défrisage japonais et le lissage brésilien au salon Coiffure Saint-Julien, « dans le célèbre quartier Saint-Julien » (offre Marché Privé).
*
Un quidam dans la rue du Guillaume ce jeudi matin, arborant fièrement son badge « J’ai vu Henry VI en entier ». Le mien est mental : « Je n’ai pas eu envie de voir Henry VI », cette pièce présentée comme un marathon sportif, inspirée des séries télévisées et menant à une communion finale entre les spectateurs. Tout ce que je déteste.
*
Citation du jour :
La nouvelle génération est épouvantable. J’aimerais tellement en faire partie. (Oscar Wilde)