Me voici donc revenu à Rouen. Soulagement de certains.
Commençait à nous saouler celui-là avec son énième récit de voyage. Toujours en vacances et à manger au restaurant. C’est à se demander d’où il tire son argent.
A quoi je peux répondre.
Premièrement : C’est ma tournée d’adieu.
Deuxièmement : Je tape dans mes économies tant qu’il en reste, lesquelles sont liées pour une part à la vente autrefois d’un appartement à Val-de-Reuil et pour l’autre au fait que dans la vie quotidienne je n’achète que l’indispensable et des livres pas chers (hormis quelques extras, pas tous racontables).
Ce n’est donc terminé que jusqu’à la prochaine fois.
*
Dernière série de photos publiée sur le réseau social Effe Bé, celle de mon dernier tour de port de La Rochelle, des images qu’après avoir imposées à mes « ami(e)s », je supprime dans mon ordinateur (comme auparavant les autres). Mark Zuckerberg est mon archiviste.
*
Parti avec deux pulls mis l’un sur l’autre, je reviens sans un sur le dos. Pour leur trouver une place dans ma valise, j’ai dû jeter slips et chaussettes.
*
Vingt heures quinze ce jeudi, première sonnerie de téléphone depuis mon retour : « Bonjour, c’est Olivier Véran, j’ai un message pour vous ». C’est tout ce que j’entends avant de raccrocher.
*
Ce vendredi à midi, je fais l’ouverture du Son du Cor où l’on ne m’a pas encore vu en deux mille vingt-deux.
Le patron : « Vous avez retrouvé la route ? Vous vous étiez perdu ? »
Commençait à nous saouler celui-là avec son énième récit de voyage. Toujours en vacances et à manger au restaurant. C’est à se demander d’où il tire son argent.
A quoi je peux répondre.
Premièrement : C’est ma tournée d’adieu.
Deuxièmement : Je tape dans mes économies tant qu’il en reste, lesquelles sont liées pour une part à la vente autrefois d’un appartement à Val-de-Reuil et pour l’autre au fait que dans la vie quotidienne je n’achète que l’indispensable et des livres pas chers (hormis quelques extras, pas tous racontables).
Ce n’est donc terminé que jusqu’à la prochaine fois.
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Dernière série de photos publiée sur le réseau social Effe Bé, celle de mon dernier tour de port de La Rochelle, des images qu’après avoir imposées à mes « ami(e)s », je supprime dans mon ordinateur (comme auparavant les autres). Mark Zuckerberg est mon archiviste.
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Parti avec deux pulls mis l’un sur l’autre, je reviens sans un sur le dos. Pour leur trouver une place dans ma valise, j’ai dû jeter slips et chaussettes.
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Vingt heures quinze ce jeudi, première sonnerie de téléphone depuis mon retour : « Bonjour, c’est Olivier Véran, j’ai un message pour vous ». C’est tout ce que j’entends avant de raccrocher.
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Ce vendredi à midi, je fais l’ouverture du Son du Cor où l’on ne m’a pas encore vu en deux mille vingt-deux.
Le patron : « Vous avez retrouvé la route ? Vous vous étiez perdu ? »