Faux départ à l’Opéra de Rouen ce samedi soir pour l’OPUS 14 de Kader Attou que doit danser la Compagnie Accrorap, à peine la musique a-t-elle démarré dans le noir qu’elle cesse et la lumière revient. Cela provoque quelque agitation dans un public où l’on trouve toujours des niais(e)s pour applaudir quand il y a un problème. De mémoire de ma voisine, ce spectacle qui ne veut pas démarrer est une première dans cette salle. Je confirme. Quand cela repart, c’est pour s’arrêter de même. Frédéric Roels, maître des lieux, quitte son fauteuil et des coulisses envoie un message de patience.
La troisième est la bonne. Pendant une heure dix, les quatorze hip-hopeurs et les deux hip-hopeuses à dominante ocre donnent à voir une danse urbaine ardente, évoluant en groupe entier ou partiel, ainsi qu’en duo ou solo, dans un décor végétal peint par Ludmila Volf. La musique originale à craquements de disque noir est de Régis Baillet. Electronique avec ajout de cordes, elle inclut une chanson traditionnelle arménienne et bénéficie pour la séquence finale de la voix de Caruso.
S’ensuivent de vigoureux applaudissements et des bravos. Des vieilles et vieux abonnés aux familles de spectacle tout public, tout le monde est conquis, semble-t-il, et moi itou. Kader Attou se joint à ses interprètes et les photographie sur fond de public rouennais.
En rentrant, je trouve au bout de la ruelle une demi-douzaine de branlotin(e)s écoutant de la musique d’aujourd’hui sortant d’un gros sac noir. On ne les verra jamais à l’Opéra de Rouen bien que le tarif de dernière minute à cinq euros le leur permettrait.
*
Kader Attou, à propos du peu de danseuses dans sa quatorzième chorégraphie : « j’aurais aimé en avoir plus, mais je ne fais pas d’auditions, toutes mes collaborations sont le fruit de rencontres. »
*
On est content au Théâtre de la Foudre (Centre Dramatique National de Haute Normandie) de la nouvelle porte des toilettes illustrée des pictogrammes « Homme » « Femme » « Transgenre » et « Handicapé ».
Nul ne semble s’apercevoir que ce correctement politique conforte la hiérarchie traditionnelle.
Cet endroit étant celui de tout le monde, il suffisait d’écrire « Toilettes » sur la porte pour que l’on sache que c’est ici.
La troisième est la bonne. Pendant une heure dix, les quatorze hip-hopeurs et les deux hip-hopeuses à dominante ocre donnent à voir une danse urbaine ardente, évoluant en groupe entier ou partiel, ainsi qu’en duo ou solo, dans un décor végétal peint par Ludmila Volf. La musique originale à craquements de disque noir est de Régis Baillet. Electronique avec ajout de cordes, elle inclut une chanson traditionnelle arménienne et bénéficie pour la séquence finale de la voix de Caruso.
S’ensuivent de vigoureux applaudissements et des bravos. Des vieilles et vieux abonnés aux familles de spectacle tout public, tout le monde est conquis, semble-t-il, et moi itou. Kader Attou se joint à ses interprètes et les photographie sur fond de public rouennais.
En rentrant, je trouve au bout de la ruelle une demi-douzaine de branlotin(e)s écoutant de la musique d’aujourd’hui sortant d’un gros sac noir. On ne les verra jamais à l’Opéra de Rouen bien que le tarif de dernière minute à cinq euros le leur permettrait.
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Kader Attou, à propos du peu de danseuses dans sa quatorzième chorégraphie : « j’aurais aimé en avoir plus, mais je ne fais pas d’auditions, toutes mes collaborations sont le fruit de rencontres. »
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On est content au Théâtre de la Foudre (Centre Dramatique National de Haute Normandie) de la nouvelle porte des toilettes illustrée des pictogrammes « Homme » « Femme » « Transgenre » et « Handicapé ».
Nul ne semble s’apercevoir que ce correctement politique conforte la hiérarchie traditionnelle.
Cet endroit étant celui de tout le monde, il suffisait d’écrire « Toilettes » sur la porte pour que l’on sache que c’est ici.