Après avoir douté de lui en raison de sa réputation d’efficacité réduite, ne voilà-t-il pas que je m’apprête à me faire injecter une dose du vaccin AstraZeneca.
D’une part, il apparaît plus efficace qu’annoncé. D’autre part, je n’ai pas l’espoir de pouvoir m’inscrire avant un mois, ou deux, pour avoir Pfizer, et le rendez-vous ne serait pas immédiat.
Quand je suis allé me renseigner sous la tente de la Croix Rouge installée derrière la statue de Flaubert afin de savoir s’il ne restait pas des doses le soir, inemployées, dont j’aurais pu bénéficier d’une, la dame en chasuble m’a dit qu’elles étaient réservées à des inscrits sur liste d’attente, et que celle-ci n’était ouverte qu’aux plus de soixante-quinze ans.
Aussi ce jeudi matin, j’appelle la secrétaire de mon médecin traitant pour savoir s’il vaccine avec AstraZeneca. « Oui », me répond-elle. Je lui demande si je peux, bien que n’ayant pas de comorbidité mais âgé de soixante-dix ans avec un poids modérément excessif. « Je lui pose la question et je vous rappelle », me dit-elle.
Ce n’est que vers treize heures trente que mon téléphone sonne. La réponse est positive et le rendez-vous pris. « Ce sera un autre médecin du cabinet qui vous recevra car ils font ça à tout de rôle », me précise-t-elle.
*
Fais-je bien ? Ce qui m’amène à me faire vacciner au plus vite, c’est la crainte qu’attendant un autre vaccin, Pfizer ou Janssen, peut-être meilleur, je courrais le risque, avant d’avoir droit à la piqûre, de choper la saloperie et de faire une forme grave voire mortelle.
Ce choix ne peut être que personnel. On ne demande pas d’avis ou de conseil à qui que ce soit pour ce genre de décision.
D’une part, il apparaît plus efficace qu’annoncé. D’autre part, je n’ai pas l’espoir de pouvoir m’inscrire avant un mois, ou deux, pour avoir Pfizer, et le rendez-vous ne serait pas immédiat.
Quand je suis allé me renseigner sous la tente de la Croix Rouge installée derrière la statue de Flaubert afin de savoir s’il ne restait pas des doses le soir, inemployées, dont j’aurais pu bénéficier d’une, la dame en chasuble m’a dit qu’elles étaient réservées à des inscrits sur liste d’attente, et que celle-ci n’était ouverte qu’aux plus de soixante-quinze ans.
Aussi ce jeudi matin, j’appelle la secrétaire de mon médecin traitant pour savoir s’il vaccine avec AstraZeneca. « Oui », me répond-elle. Je lui demande si je peux, bien que n’ayant pas de comorbidité mais âgé de soixante-dix ans avec un poids modérément excessif. « Je lui pose la question et je vous rappelle », me dit-elle.
Ce n’est que vers treize heures trente que mon téléphone sonne. La réponse est positive et le rendez-vous pris. « Ce sera un autre médecin du cabinet qui vous recevra car ils font ça à tout de rôle », me précise-t-elle.
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Fais-je bien ? Ce qui m’amène à me faire vacciner au plus vite, c’est la crainte qu’attendant un autre vaccin, Pfizer ou Janssen, peut-être meilleur, je courrais le risque, avant d’avoir droit à la piqûre, de choper la saloperie et de faire une forme grave voire mortelle.
Ce choix ne peut être que personnel. On ne demande pas d’avis ou de conseil à qui que ce soit pour ce genre de décision.