Dès sept heures, je me pointe ce dimanche rue du Gros Horloge pour le vide grenier organisé dans celle-ci et ses perpendiculaires, côté Palais de Justice, par l’association des commerçants de l’une d’elles, la rue Massacre.
D’emblée, je vois que cette année, il est raté. De nombreux trous sont visibles entre les exposants.. Le troisième est celui à qui j’ai acheté un livre hier rue Pierre Mac Orlan. « Je vous ai reconnu », lui dis-je. « Moi aussi », me répond-il.
Il m’est arrivé de trouver de bons livres dans ce déballage. Pas cette fois. Je m’arrête pour une ramette de papier blanc quatre-vingts grammes. Le vendeur m’en demande trois euros. Je l’emporte pour deux. Je m’en servirai pour emballer des livres vendus.
Vers treize heures trente, le soleil brille mais la terrasse du Son du Cor est à l’ombre et celle du Sacre pas encore installée. Je me rabats sur celle du Café de Rouen et commande un café verre d’eau à une serveuse inconnue de moi.
« Un euro soixante. Euh non, un quatre-vingts », me dit-elle quand elle me les apporte. « Ça a augmenté ? », lui demandé-je. « Non, c’est le verre d’eau qui est payant, vingt centimes. » Je lui dis que c’est interdit de faire payer le verre d’eau, qu’elle peut le remporter.
Arrive l’un des serveurs, connu de moi. Il me dit qu’on peut faire payer un verre d’eau hors restauration si c’est affiché. Et que c’est affiché. « Je vais me renseigner », lui réponds-je puis je me plonge dans ma lecture, pas pressé de partir après avoir bu mon café. Vers quinze heures, comme il fait toujours beau, je vais prendre un autre café au Sacre (un euro cinquante). Il m’est servi avec un verre d’eau gratuit et le sourire d’Apolline.
Quand je rentre, j’interroge Internet. Ce que m’a dit le serveur est exact. Sur le site DemarchesAdministratives.fr, je lis notamment ceci : « Le gérant peut également choisir de vous facturer le verre d'eau. Dans ce cas, cela doit être clairement indiqué, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur de l’établissement et préciser les tarifs. Le verre d’eau devient une consommation indépendante, qui peut être commandée seule. Le gérant ne peut pas vous obliger à acheter un verre d’eau en accompagnement d’une autre consommation. Ce serait une vente liée, ce qui est interdit. »
*
« Le verre d’eau devient une consommation indépendante, qui peut être commandée seule. » On peut donc aller au Café de Rouen et y commander un verre d’eau à vingt centimes et uniquement cela. Je m’y risquerai lorsque j’en aurai le loisir.
*
Quand, au Café de Rouen, le verre d’eau était gratuit, il avait la taille d’un dé à coudre. Maintenant qu’il est payant, il est servi dans un vrai verre. On en a pour son argent.
D’emblée, je vois que cette année, il est raté. De nombreux trous sont visibles entre les exposants.. Le troisième est celui à qui j’ai acheté un livre hier rue Pierre Mac Orlan. « Je vous ai reconnu », lui dis-je. « Moi aussi », me répond-il.
Il m’est arrivé de trouver de bons livres dans ce déballage. Pas cette fois. Je m’arrête pour une ramette de papier blanc quatre-vingts grammes. Le vendeur m’en demande trois euros. Je l’emporte pour deux. Je m’en servirai pour emballer des livres vendus.
Vers treize heures trente, le soleil brille mais la terrasse du Son du Cor est à l’ombre et celle du Sacre pas encore installée. Je me rabats sur celle du Café de Rouen et commande un café verre d’eau à une serveuse inconnue de moi.
« Un euro soixante. Euh non, un quatre-vingts », me dit-elle quand elle me les apporte. « Ça a augmenté ? », lui demandé-je. « Non, c’est le verre d’eau qui est payant, vingt centimes. » Je lui dis que c’est interdit de faire payer le verre d’eau, qu’elle peut le remporter.
Arrive l’un des serveurs, connu de moi. Il me dit qu’on peut faire payer un verre d’eau hors restauration si c’est affiché. Et que c’est affiché. « Je vais me renseigner », lui réponds-je puis je me plonge dans ma lecture, pas pressé de partir après avoir bu mon café. Vers quinze heures, comme il fait toujours beau, je vais prendre un autre café au Sacre (un euro cinquante). Il m’est servi avec un verre d’eau gratuit et le sourire d’Apolline.
Quand je rentre, j’interroge Internet. Ce que m’a dit le serveur est exact. Sur le site DemarchesAdministratives.fr, je lis notamment ceci : « Le gérant peut également choisir de vous facturer le verre d'eau. Dans ce cas, cela doit être clairement indiqué, aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur de l’établissement et préciser les tarifs. Le verre d’eau devient une consommation indépendante, qui peut être commandée seule. Le gérant ne peut pas vous obliger à acheter un verre d’eau en accompagnement d’une autre consommation. Ce serait une vente liée, ce qui est interdit. »
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« Le verre d’eau devient une consommation indépendante, qui peut être commandée seule. » On peut donc aller au Café de Rouen et y commander un verre d’eau à vingt centimes et uniquement cela. Je m’y risquerai lorsque j’en aurai le loisir.
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Quand, au Café de Rouen, le verre d’eau était gratuit, il avait la taille d’un dé à coudre. Maintenant qu’il est payant, il est servi dans un vrai verre. On en a pour son argent.