Au diable Pauvert de Brigitte Lozerec’h, que j’ai lu juste avant mon départ pour Toulon, s’achève sur la mort de Jean-Jacques Pauvert dans cette ville, comme je l’ai déjà raconté. Seconde coïncidence, le codicille évoque ma prochaine destination, déjà choisie au moment où je lisais ce livre au lit. L’auteure imagine qu’y repose l’éditeur sous la forme d’une épave de bateau :
M’est revenu quelques jours plus tard et avec une précision inouïe le rêve que j’avais fait alors que je m’étais exilé dans le golfe du Morbihan après notre séparation. Dans ce rêve, je m’étais vue, sur une rive du Blavet, fleuve côtier qui mêle ses eaux à l’océan au sortir du port de Lorient. A peu de kilomètres en amont de ce port, dans un méandre du Blavet, il y a un cimetière de bateaux. (…) Sur la coque de bois rongée de sel, je venais de lire nettement les trois lettres, JPP, suivie d’un numéro comme il se doit pour toute immatriculation de bateaux. Sans être capable d’en donner les raisons, j’avais la certitude d’avoir lu la date de sa mort. (…)
Désormais je la sais, cette date : JPP, 27 09 14, deux cents ans après la mort de Sade.
M’est revenu quelques jours plus tard et avec une précision inouïe le rêve que j’avais fait alors que je m’étais exilé dans le golfe du Morbihan après notre séparation. Dans ce rêve, je m’étais vue, sur une rive du Blavet, fleuve côtier qui mêle ses eaux à l’océan au sortir du port de Lorient. A peu de kilomètres en amont de ce port, dans un méandre du Blavet, il y a un cimetière de bateaux. (…) Sur la coque de bois rongée de sel, je venais de lire nettement les trois lettres, JPP, suivie d’un numéro comme il se doit pour toute immatriculation de bateaux. Sans être capable d’en donner les raisons, j’avais la certitude d’avoir lu la date de sa mort. (…)
Désormais je la sais, cette date : JPP, 27 09 14, deux cents ans après la mort de Sade.