Si ce n’est la plus efficace, au moins ce doit être la plus bruyante, cette tronçonneuse en activité samedi matin dans le jardin. Un voisin propriétaire y dirige un acolyte outillé de cet engin, tout en participant lui-même avec une scie. Il s’agit de ramener à une hauteur raisonnable la haie qui longe le mur du fond de la copropriété. Au temps où le jardin était entretenu par un paysagiste, cette haie ne dépassait pas un mètre et était taillée avec une simple cisaille. Depuis que les copropriétaires ont repris la main et font le minimum, elle a été abandonnée à elle-même et atteint au moins deux mètres.
Soudain, entre deux rugissements mécaniques, on tape violemment dans la porte du porche. Le voisin propriétaire va ouvrir. C’est une femme énervée de derrière le mur. Elle s’en prend à lui sans que je n’arrive à comprendre pourquoi, car il semble que si ça coupe ce matin, c’est justement à la demande de la copropriété d’outre mur.
Le voisin propriétaire fait ressortir l’intruse en lui conseillant d’aller faire un tour. Au lieu de cela quelques minutes plus tard elle tambourine à nouveau. Elle veut savoir le nom du propriétaire à la scie. « Je n’ai pas à vous donner mon nom, lui répond-il, et vous êtes trop énervée pour que l’on puisse discuter. » Elle finit par repartir en menaçant de son mari.
Le bruit de tronçonnage se poursuit, nuisant gravement au concert de carillon et sans que n’apparaisse le conjoint.
Soudain, entre deux rugissements mécaniques, on tape violemment dans la porte du porche. Le voisin propriétaire va ouvrir. C’est une femme énervée de derrière le mur. Elle s’en prend à lui sans que je n’arrive à comprendre pourquoi, car il semble que si ça coupe ce matin, c’est justement à la demande de la copropriété d’outre mur.
Le voisin propriétaire fait ressortir l’intruse en lui conseillant d’aller faire un tour. Au lieu de cela quelques minutes plus tard elle tambourine à nouveau. Elle veut savoir le nom du propriétaire à la scie. « Je n’ai pas à vous donner mon nom, lui répond-il, et vous êtes trop énervée pour que l’on puisse discuter. » Elle finit par repartir en menaçant de son mari.
Le bruit de tronçonnage se poursuit, nuisant gravement au concert de carillon et sans que n’apparaisse le conjoint.