Après avoir déjeuné chez New New, je m’empresse sous la pluie de rejoindre le Centre Pompidou où je commence par revoir l’exposition consacrée aux dessins de Stéphane Mandelbaum dont, hier soir, disaient grand bien les participant(e)s de La Dispute sur France Culture, parmi lesquel(le)s l’ébouriffante Corinne Rondeau à qui j’ai vendu un livre il y a quelques semaines.
M’attardant ensuite à l’étage Art Contemporain, j’y trouve un polyptique de Djamel Tatah, un artiste découvert il y a longtemps à Rouen rue Beauvoisine dans une galerie disparue (plus aucune opportunité de voir un artiste d’importance exposé chez un privé dans cette ville aujourd’hui), puis je descends au niveau Moins Un où la Galerie de Photographies propose l’exposition Shunk-Kender, l’art sous l’objectif (1957-1983).
Il s’agit de la première rétrospective consacrée au duo constitué par Harry Shunk, né en Allemagne, et János Kender, né en Hongrie, lesquels travaillaient sur commande pour des artistes ou galeristes à Paris puis à New York entre les années cinquante et quatre-vingt.
C’est l’occasion de voir des séries consacrées à Andy Warhol au lit à l’hôtel Royale Bison, Christo emballant des femmes nues, Yves Klein se livrant à ses anthropométries en public puis sautant dans le vide, Villeglé décollant dans la rue, Rauschenberg à l’ouvrage dans son atelier, Yayoi Kusama performant nue seule ou avec Arman, Tinguely bricolant, Niki de Saint Phalle tirant à volonté. Ces images sont fort intéressantes, davantage à titre documentaire qu’à titre artistique. Je trouve Shunk et Kender piètres photographes.
Il pleut encore à la sortie. Je me hâte de rejoindre la station de métro Rambuteau et ressors à Quatre Septembre.
Après un passage décevant au second Book-Off, je vais boire un café à La Ville d’Argentan. En attendant l’heure de mon train de retour, j’y lis La trentième année, le premier livre publié d’Ingeborg Bachmann, un recueil de nouvelles paru en mil neuf cent soixante-quatre aux Editions du Seuil. L’une m’intéresse davantage que les autres : Du côté de Gomorrhe dans laquelle l’écrivaine évoque la montée du désir lesbien chez une femme mariée.
Il pleut toujours quand je traverse le parvis de la gare Saint-Lazare. Cela ne dissuade pas certains de jouer du clairon, porteurs d’un uniforme que je suis trop loin pour bien voir et de bannières sur lesquelles est inscrit « Signez pour la reconstruction de Notre-Dame à l’identique ».
*
Pendant ce temps-là, à Conches-en-Ouche (Eure), d’autres font signer une pétition contre l’abattage de chênes centenaires pressentis pour la reconstruction à l’identique de la charpente de la Cathédrale incendiée.
M’attardant ensuite à l’étage Art Contemporain, j’y trouve un polyptique de Djamel Tatah, un artiste découvert il y a longtemps à Rouen rue Beauvoisine dans une galerie disparue (plus aucune opportunité de voir un artiste d’importance exposé chez un privé dans cette ville aujourd’hui), puis je descends au niveau Moins Un où la Galerie de Photographies propose l’exposition Shunk-Kender, l’art sous l’objectif (1957-1983).
Il s’agit de la première rétrospective consacrée au duo constitué par Harry Shunk, né en Allemagne, et János Kender, né en Hongrie, lesquels travaillaient sur commande pour des artistes ou galeristes à Paris puis à New York entre les années cinquante et quatre-vingt.
C’est l’occasion de voir des séries consacrées à Andy Warhol au lit à l’hôtel Royale Bison, Christo emballant des femmes nues, Yves Klein se livrant à ses anthropométries en public puis sautant dans le vide, Villeglé décollant dans la rue, Rauschenberg à l’ouvrage dans son atelier, Yayoi Kusama performant nue seule ou avec Arman, Tinguely bricolant, Niki de Saint Phalle tirant à volonté. Ces images sont fort intéressantes, davantage à titre documentaire qu’à titre artistique. Je trouve Shunk et Kender piètres photographes.
Il pleut encore à la sortie. Je me hâte de rejoindre la station de métro Rambuteau et ressors à Quatre Septembre.
Après un passage décevant au second Book-Off, je vais boire un café à La Ville d’Argentan. En attendant l’heure de mon train de retour, j’y lis La trentième année, le premier livre publié d’Ingeborg Bachmann, un recueil de nouvelles paru en mil neuf cent soixante-quatre aux Editions du Seuil. L’une m’intéresse davantage que les autres : Du côté de Gomorrhe dans laquelle l’écrivaine évoque la montée du désir lesbien chez une femme mariée.
Il pleut toujours quand je traverse le parvis de la gare Saint-Lazare. Cela ne dissuade pas certains de jouer du clairon, porteurs d’un uniforme que je suis trop loin pour bien voir et de bannières sur lesquelles est inscrit « Signez pour la reconstruction de Notre-Dame à l’identique ».
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Pendant ce temps-là, à Conches-en-Ouche (Eure), d’autres font signer une pétition contre l’abattage de chênes centenaires pressentis pour la reconstruction à l’identique de la charpente de la Cathédrale incendiée.