Exposition L’Inconscient Physique de Guillaume Laurent et François Buffet à la galerie Point Limite

10 décembre 2016


Sous un beau soleil d’hiver, je mets le cap ce jeudi en début d’après-midi vers le quartier d’outre boulevard des Belges. En bas de celui-ci une dame en station s’adresse à moi :
-Bonjour ça va bien ?
Des policiers étant possiblement cachés dans les buissons, je ne m’attarde pas, traverse la rue de Buffon puis tourne à gauche dans la rue Georges-d’Amboise jusqu’à la galerie Point Limite où m’amène l’exposition photographique et sonore L’Inconscient Physique de Guillaume Laurent et François Buffet.
Le premier est là. Il me fait pénétrer dans la galerie cachée derrière une épaisse tenture noire. On y est au chaud. Sur les murs sont montrées quatre séries de photos d’une jeune femme nue, de face, tête absente, dont il est l’auteur, du flou et du précis, des mouvements superposés. C’est mis en musique grâce à une composition originale électronique de François Buffet inspirée, me dit Guillaume Laurent qui est aussi musicien, d’une improvisation de lui-même au saxophone. Les photos ont été faites à l’aide d’un logiciel de partage d’écran, la jeune poseuse anonyme résidant dans l’autre hémisphère.
Oui, il la connaît, me dit-il en réponse à ma question. Il y a un troisième homme dans cette histoire : Karlfried Graf Dürckheim, philosophe et psychologue, l’un des fondateurs du Centre de Formation et de Rencontres de Psychologie Existentielle de Rütte en Forêt Noire, dont le livre Hara, centre vital de l’homme a été la source d’inspiration des photos ici exposées. Comme je suis totalement étanche à ce genre de préoccupation mystico pantoufle, j’y vois tout autre chose.
C’est la regardeur qui fait le tableau (comme disait Marcel).
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Cette exposition est la dernière de la galerie créée par les deux Guillaume (Painchault et Laurent). Pour diverses raisons, avant d’être arrivés précisément au point limite, ils vont aller chacun son chemin.