Une enquête qui m’a émoustillé, celle que France Info consacre à des enfants devenus adultes de femmes ayant fait appel pour leur conception à l’insémination artificielle. Recherchant leur père biologique via un test Adéhenne aux Etats-Unis (en France, c’est interdit), ils découvrent que ce géniteur est le gynécologue ayant procédé à l’opération. Plutôt que de recourir aux banques de sperme, celui-ci a trouvé plus simple (ou plus excitant) de se masturber dans la petite pièce d’à côté.
Faisant une recherche sur le sujet, je trouve un article du Figaro de deux mille douze faisant déjà état d’un gynécologue londonien décédé qui, par la même méthode, serait le père biologique d'un nombre d'enfants compris entre trois cents et six cents. Le journaliste craignant que demi-frères et demi-sœurs aient pu en faire d’autres ensemble à leur insu.
La réalité rejoint la fiction, celle de La Valse aux adieux. Dans ce roman, Milan Kundera dresse le portrait d'un médecin d'une petite ville de Bohême réputé pour l'efficacité de la cure thermale qu’il propose aux femmes stériles désireuses d'enfanter. Son secret : inséminer les patientes avec son propre sperme. D’où de nombreux enfants ayant pour particularité d’avoir de grandes oreilles, si je me souviens bien. Je ne peux vérifier car j’ai donné tous mes Kundera à celle qui travaille à Paris.
Cette lecture m’avait bien fait cogiter. Je m’étais dit que si ayant bénéficié d’une naissance dans un milieu moins pauvre que le mien, j’étais devenu gynécologue, avec le peu de sens moral qui me caractérise, j’aurais été tenté de faire de même. Cela bien que je sois hostile à la reproduction de l’espèce. Je ne suis pas à l’abri d’une contradiction quand il s’agit d’excitation sexuelle.
*
Autre histoire d’insémination artificielle, celle que l’on fête aujourd’hui, Noël. Pour ma part, ce sera un jour comme les autres. En cadeau, ce matin, je me suis offert une boîte de masques Effe Effe Pé Deux, craignant la ruée au cas où leur usage deviendrait obligatoire dans les transports en commun.
Faisant une recherche sur le sujet, je trouve un article du Figaro de deux mille douze faisant déjà état d’un gynécologue londonien décédé qui, par la même méthode, serait le père biologique d'un nombre d'enfants compris entre trois cents et six cents. Le journaliste craignant que demi-frères et demi-sœurs aient pu en faire d’autres ensemble à leur insu.
La réalité rejoint la fiction, celle de La Valse aux adieux. Dans ce roman, Milan Kundera dresse le portrait d'un médecin d'une petite ville de Bohême réputé pour l'efficacité de la cure thermale qu’il propose aux femmes stériles désireuses d'enfanter. Son secret : inséminer les patientes avec son propre sperme. D’où de nombreux enfants ayant pour particularité d’avoir de grandes oreilles, si je me souviens bien. Je ne peux vérifier car j’ai donné tous mes Kundera à celle qui travaille à Paris.
Cette lecture m’avait bien fait cogiter. Je m’étais dit que si ayant bénéficié d’une naissance dans un milieu moins pauvre que le mien, j’étais devenu gynécologue, avec le peu de sens moral qui me caractérise, j’aurais été tenté de faire de même. Cela bien que je sois hostile à la reproduction de l’espèce. Je ne suis pas à l’abri d’une contradiction quand il s’agit d’excitation sexuelle.
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Autre histoire d’insémination artificielle, celle que l’on fête aujourd’hui, Noël. Pour ma part, ce sera un jour comme les autres. En cadeau, ce matin, je me suis offert une boîte de masques Effe Effe Pé Deux, craignant la ruée au cas où leur usage deviendrait obligatoire dans les transports en commun.