Le neuf novembre deux mille dix, j’écrivais ceci :
Je ne compte pas le nombre de fois où je lis ou entends le mot « éponyme » employé n’importe comment, c’est à dire au sens de « du même nom ».
Pour ma part, cela fait longtemps que je sais qu’il n’en est rien. Madame Bovary est le personnage éponyme du roman de Gustave Flaubert, lequel est le roman éponyme du film de Claude Chabrol, mais non l’inverse puisque « éponyme » signifie « qui donne son nom à ».
Vérifiant cela sur le Ouaibe, je constate que je ne sais peut-être pas tout. Eponyme ne s’emploierait que pour une personne réelle ou imaginaire, donc on ne pourrait écrire que la première partie de mon exemple. C’est du moins ce que je crois comprendre à la lecture de la définition qu’en donne le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, tandis qu’à l’extérieur ce lundi matin il pleut des cuvettes (comme on dit en Italie).
Depuis je continue à bondir lorsque j’entends un emploi fautif d’éponyme sur France Culture ou ailleurs, et quand j’en vois un à l’écrit.
Ainsi ai-je fait par trois fois en lisant le livre signé Yvan Leclerc (professeur émérite de lettres modernes à l’Université de Rouen) et Jean-Yves Mollier (professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université Paris Saclay/Versailles Saint-Quentin) Gustave Flaubert & Michel Lévy Un couple explosif publié en deux mille vingt et un chez Calmann Lévy et que j’ai acheté cinq euros chez Book-Off :
Page vingt : En 1838, l’éditeur Gervais Charpentier avait en effet lancé sa « Bibliothèque » éponyme.
Page quarante-cinq : Il n’avait même pas attendu le déclenchement du scandale que provoqua la lecture de la deuxième partie de Madame Bovary pour reconnaître en Gustave Flaubert un écrivain qui aurait toute sa place dans sa collection éponyme.
Page cent trente-neuf : Dès la prépublication de Madame Bovary dans la Revue de Paris en 1856, Michel Lévy avait découvert un auteur en qui il avait cru et qu’il avait tenu à faire entrer dans sa collection éponyme.
Quand je croiserai Yvan Leclerc, je lui dirai un mot.
Je ne compte pas le nombre de fois où je lis ou entends le mot « éponyme » employé n’importe comment, c’est à dire au sens de « du même nom ».
Pour ma part, cela fait longtemps que je sais qu’il n’en est rien. Madame Bovary est le personnage éponyme du roman de Gustave Flaubert, lequel est le roman éponyme du film de Claude Chabrol, mais non l’inverse puisque « éponyme » signifie « qui donne son nom à ».
Vérifiant cela sur le Ouaibe, je constate que je ne sais peut-être pas tout. Eponyme ne s’emploierait que pour une personne réelle ou imaginaire, donc on ne pourrait écrire que la première partie de mon exemple. C’est du moins ce que je crois comprendre à la lecture de la définition qu’en donne le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, tandis qu’à l’extérieur ce lundi matin il pleut des cuvettes (comme on dit en Italie).
Depuis je continue à bondir lorsque j’entends un emploi fautif d’éponyme sur France Culture ou ailleurs, et quand j’en vois un à l’écrit.
Ainsi ai-je fait par trois fois en lisant le livre signé Yvan Leclerc (professeur émérite de lettres modernes à l’Université de Rouen) et Jean-Yves Mollier (professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université Paris Saclay/Versailles Saint-Quentin) Gustave Flaubert & Michel Lévy Un couple explosif publié en deux mille vingt et un chez Calmann Lévy et que j’ai acheté cinq euros chez Book-Off :
Page vingt : En 1838, l’éditeur Gervais Charpentier avait en effet lancé sa « Bibliothèque » éponyme.
Page quarante-cinq : Il n’avait même pas attendu le déclenchement du scandale que provoqua la lecture de la deuxième partie de Madame Bovary pour reconnaître en Gustave Flaubert un écrivain qui aurait toute sa place dans sa collection éponyme.
Page cent trente-neuf : Dès la prépublication de Madame Bovary dans la Revue de Paris en 1856, Michel Lévy avait découvert un auteur en qui il avait cru et qu’il avait tenu à faire entrer dans sa collection éponyme.
Quand je croiserai Yvan Leclerc, je lui dirai un mot.