Francisco de Goya demeura fidèle à son ami d’enfance Martin Zapater. Ils correspondirent longuement. Goya survécut vingt ans à Zapater. Leur correspondance s’arrête avant la mort du second (fâcherie ou perte des lettres on ne sait). Des Lettres à Martin Zapater de Francisco de Goya, traduites, préfacées et annotées par Danielle Auby, publiées en mil neuf cent quatre-vingt-huit par les éditions Alidades, lues en terrasse, au Son du Cor et au Sacre, j’ai tiré peu :
Sabatini s’est jeté sur quelques jolies esquisses que j’avais, je les avais déjà promises et toi tu étais en bonne place pour les avoir et maintenant me voilà les couilles au vent ! (décembre mil sept cent soixante-dix-huit)
Moi je veux faire ce qu’il me plaît et qu’il aille se faire foutre celui qui tient compte du monde et des fortunes de cour, je vois bien clairement que les ambitieux ne vivent pas qu’ils ne savent rien de l’endroit où ils vivent. (vingt octobre mil sept cent quatre-vingt-un)
*
Intrigantes éditions Alidades.
Sises en quatre-vingt-huit à Sainte-Adresse où elles n’avaient pour adresse qu’une boîte postale, mais diffusées par Distique, elles sont maintenant à Thonon-les-Bains et n’ont plus de diffuseur :
« Nos ouvrages, pour la plupart de fabrication "maison" et de petit volume (de 24 à 64 pages), sont diffusés par nos soins, pour peu qu'on les demande, notre logique restant associative et non commerciale.
Comme de nombreux petits ou "micro" éditeurs, nous ne sommes guère en mesure de définir une "ligne éditoriale" : certains textes s'imposent, d'autres nous ennuient. » Leur catalogue est riche.
On ne peut accuser Alidades de harceler l’éventuel lecteur. Sur le réseau social Effe Bé, sa page est réservée aux amis. Ils ne sont que dix-sept.
*
La maison est la sépulture des femmes. dixit la femme de Goya, cité par son mari dans une lettre à Zapater.
Sabatini s’est jeté sur quelques jolies esquisses que j’avais, je les avais déjà promises et toi tu étais en bonne place pour les avoir et maintenant me voilà les couilles au vent ! (décembre mil sept cent soixante-dix-huit)
Moi je veux faire ce qu’il me plaît et qu’il aille se faire foutre celui qui tient compte du monde et des fortunes de cour, je vois bien clairement que les ambitieux ne vivent pas qu’ils ne savent rien de l’endroit où ils vivent. (vingt octobre mil sept cent quatre-vingt-un)
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Intrigantes éditions Alidades.
Sises en quatre-vingt-huit à Sainte-Adresse où elles n’avaient pour adresse qu’une boîte postale, mais diffusées par Distique, elles sont maintenant à Thonon-les-Bains et n’ont plus de diffuseur :
« Nos ouvrages, pour la plupart de fabrication "maison" et de petit volume (de 24 à 64 pages), sont diffusés par nos soins, pour peu qu'on les demande, notre logique restant associative et non commerciale.
Comme de nombreux petits ou "micro" éditeurs, nous ne sommes guère en mesure de définir une "ligne éditoriale" : certains textes s'imposent, d'autres nous ennuient. » Leur catalogue est riche.
On ne peut accuser Alidades de harceler l’éventuel lecteur. Sur le réseau social Effe Bé, sa page est réservée aux amis. Ils ne sont que dix-sept.
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La maison est la sépulture des femmes. dixit la femme de Goya, cité par son mari dans une lettre à Zapater.