Météo France est formelle : des nuages et de la pluie pour samedi, pas de pluie et des éclaircies pour dimanche. Moyennant quoi, je mets mon réveil à cinq heures ce dimanche car c’est le jour de deux vide greniers de choix dans la Métropole, celui du Village à Mont-Saint-Aignan et celui de la rue Saint-Julien dans la rive gauche de Rouen.
Résultat, alors qu’il n’a presque pas plu samedi, il pleut ce dimanche matin. Je ne peux que renoncer. Mon unique sortie du jour consiste à aller acheter une baguette tradition avec des graines. Ensuite je regarde pousser la pelouse. Elle va bien, ressemblant de plus en plus à une prairie où se font remarquer les graines de pissenlit. Le propriétaire tondeur est pourtant là. La flemme, peut-être.
*
Des qui n’ont pas la flemme, ni peur de se mouiller, ce sont les opposant(e)s à ce qui est faussement appelé le Contournement Est de Rouen et qui n’est que le raccordement par un nouveau tronçon de deux autoroutes existantes.
Elles et eux sont rassemblés à Léry, ce village proche de Val-de-Reuil que je connais bien pour des raisons familiales, Il s’agit de défendre la partie de la Forêt de Bord qui serait saccagée pour construire le nouveau tronçon, un endroit où quand je faisais l’instituteur à l’école maternelle Jean Moulin de Védéherre, j’emmenais mes élèves en balade en longeant le cleube hippique et le cimetière, eux aussi menacés.
Ce rassemblement vise à armer les arbres contre ceux qui veulent les abattre : plantage de clous dans les troncs, installation de filins métalliques entre les cimes, faux marquage d’arbres à sauvegarder. Il a pour nom « Des bâtons dans les routes ». Celui-ci prend tout son sens quand l’autoroute A Treize est bloquée dans les deux sens par des branchages. Le Préfet de l’Eure (sa moustache, sa casquette) n’est pas content.
Résultat, alors qu’il n’a presque pas plu samedi, il pleut ce dimanche matin. Je ne peux que renoncer. Mon unique sortie du jour consiste à aller acheter une baguette tradition avec des graines. Ensuite je regarde pousser la pelouse. Elle va bien, ressemblant de plus en plus à une prairie où se font remarquer les graines de pissenlit. Le propriétaire tondeur est pourtant là. La flemme, peut-être.
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Des qui n’ont pas la flemme, ni peur de se mouiller, ce sont les opposant(e)s à ce qui est faussement appelé le Contournement Est de Rouen et qui n’est que le raccordement par un nouveau tronçon de deux autoroutes existantes.
Elles et eux sont rassemblés à Léry, ce village proche de Val-de-Reuil que je connais bien pour des raisons familiales, Il s’agit de défendre la partie de la Forêt de Bord qui serait saccagée pour construire le nouveau tronçon, un endroit où quand je faisais l’instituteur à l’école maternelle Jean Moulin de Védéherre, j’emmenais mes élèves en balade en longeant le cleube hippique et le cimetière, eux aussi menacés.
Ce rassemblement vise à armer les arbres contre ceux qui veulent les abattre : plantage de clous dans les troncs, installation de filins métalliques entre les cimes, faux marquage d’arbres à sauvegarder. Il a pour nom « Des bâtons dans les routes ». Celui-ci prend tout son sens quand l’autoroute A Treize est bloquée dans les deux sens par des branchages. Le Préfet de l’Eure (sa moustache, sa casquette) n’est pas content.