De la place des scouteurs et motos à Rouen et à Paris

18 janvier 2016


En chemin, sous le parapluie, ce dimanche matin vers la place Saint-Marc, je constate, face à l’aître Saint-Maclou, comme on a, à Rouen, l’art de résoudre les problèmes qui ne se posent pas. La Mairie y a créé un emplacement pour garer les motos et les scouteurs. Il est le plus souvent inoccupé car dans cette ville, de motards et de scouteuristes, il y a peu. Les jours de marché, comme aujourd’hui, on y gare des voitures.
A Paris, c’est le contraire. Le nombre de motos et surtout de scouteurs est énorme et toujours en expansion. Ces engins sont garés n’importe où et en particulier sur les trottoirs au détriment des piétons. Cet encombrement massif n’entraîne pas la moindre amende pour stationnement interdit. On y a l’art de ne pas voir un problème dont on n’a pas la solution.
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L’autre dimanche matin, café Le Clos Saint-Marc, un trio ayant passé la nuit en discothèque, une fille aux traits asiatiques et deux beaux garçons qui œuvrent concurremment pour la mettre dans leur lit. L’un perd toute chance quand elle s’aperçoit qu’il ne sait plus son prénom. Elle boit un café et eux un café vin blanc. Elle leur raconte la fois où elle a été accusée à tort de vouloir resquiller à l’entrée d’un concert.
-Resquiller ? On voit bien qu’elle vient du Havre, dit celui qui se souvient peut-être de son prénom à celui qui l’a oublié.
-Resquiller, c’est français, tu manques de vocabulaire, lui réplique-t-elle.
Lui aussi vient de perdre sa chance.
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« Moi, cette année, j’ai le projet de monter ma boîte à Londres, de revenir ici au bout d’un an mais de rester là-bas fiscalement. On verra. »
Oui, on verra.
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Ringard : l’exemple même du mot devenu ringard, mais par quoi le remplacer ?