Ce lundi matin, suivant la consigne de la Senecefe (« Vous disposez d'un délai de 60 jours, au plus tard le 21 / 09 / 2019 à 19h26 pour vous rendre en gare ou boutique SNCF muni de vos billets afin de vous faire rembourser »), je me présente en gare de Rouen avec en main mon aller et retour Rouen Paris de mercredi dernier que j’ai annulé via Internet en raison de la canicule sur le conseil de cette même Senecefe.
La guichetière tape ma référence de dossier et m’annonce qu’il va y avoir dix euros de frais. Son écran lui enjoint de ne me rembourser que cinq euros. Alors que le mail de confirmation m’indiquait un remboursement de quinze euros. N’ayant pas de smartphone, je ne peux le lui prouver.
Elle va voir sa responsable, revient en me disant que seul le texte imprimé de ce mail, qui servira de justificatif, pourra permettre de me rembourser intégralement. Plus qu’à aller ennuyer quelqu’un de ma connaissance possédant une imprimante.
Ce sera après mon retour d’escapade. Pour l’heure, je rentre à la maison afin de faire ma valise. Départ mardi matin.
*
Samedi après-midi, au Son du Cor, un trentenaire barbu s’adresse à moi avant de s’asseoir :
-Je peux me mettre à cette table ?
-Bien sûr.
-Je vous demande parce que parfois il y a des gens qui n’aiment pas qu’on s’installe près d’eux.
Tiens donc !
*
Cela part du bon sentiment de quelque association : donner aux sans abris des vêtements les aidant à supporter la canicule, chortes et pantacourts, mais quand je les vois habillés comme ça dans la rue, ils me font penser à des touristes à la dérive.
La guichetière tape ma référence de dossier et m’annonce qu’il va y avoir dix euros de frais. Son écran lui enjoint de ne me rembourser que cinq euros. Alors que le mail de confirmation m’indiquait un remboursement de quinze euros. N’ayant pas de smartphone, je ne peux le lui prouver.
Elle va voir sa responsable, revient en me disant que seul le texte imprimé de ce mail, qui servira de justificatif, pourra permettre de me rembourser intégralement. Plus qu’à aller ennuyer quelqu’un de ma connaissance possédant une imprimante.
Ce sera après mon retour d’escapade. Pour l’heure, je rentre à la maison afin de faire ma valise. Départ mardi matin.
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Samedi après-midi, au Son du Cor, un trentenaire barbu s’adresse à moi avant de s’asseoir :
-Je peux me mettre à cette table ?
-Bien sûr.
-Je vous demande parce que parfois il y a des gens qui n’aiment pas qu’on s’installe près d’eux.
Tiens donc !
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Cela part du bon sentiment de quelque association : donner aux sans abris des vêtements les aidant à supporter la canicule, chortes et pantacourts, mais quand je les vois habillés comme ça dans la rue, ils me font penser à des touristes à la dérive.