Une pointe de tristesse quand je passe devant le numéro vingt de la rue Alsace-Lorraine en constatant qu’avancent dans les locaux qui furent ceux de l’Ubi (lieu artistique mutualisé) les travaux d’extension de l’entreprise Brainscape (jeu d’évasion). Pas de problèmes financiers pour les nouveaux occupants contrairement à ce qu’il en était pour les précédents (les affaires vont bien pour les amuseurs : soixante quinze mille entrées depuis l’ouverture en mai deux mille quinze). Tout est fait dans les normes. Les voisins des étages ne pourront plus utiliser la commission de sécurité quand ils s’estimeront victimes de nuisances (sonores ou autres).
L’autre voisin de rez-de-chaussée de l’Ubi a connu un sort tragique. L’ancien dirigeant du foute local qui tenait la cave à vin/restaurant Le Sens des Vins y a été tué à coups de couteau par un individu dérangé au mois de mai dernier. J’ai suivi ça de loin, j’étais en Loire-Atlantique. L’idée m’a traversé que si l’Ubi avait encore été ouvert, le meurtrier aurait tout aussi bien pu y entrer.
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Des faits divers de ce type, il y en a eu plus d’un ces derniers dix ans dans l’hyper centre de Rouen. Je me souviens du jeune homme ayant tué à coups de ciseaux dans l’escalier de son immeuble rue Saint-Romain l’apprenti coiffeur qui lui aurait fait des avances homosexuelles, de la jeune femme ayant noyé son enfant de deux ans dans une baignoire de l’Hôtel Mercure rue de la Croix-de-Fer, du cinglé ayant étranglé un jeune homme et une jeune femme qu’il a d’abord violée après les avoir aidés (elle et lui avaient trop bu) à rentrer chez elle place de la Pucelle, de l’ancien patient ayant poignardé un psychiatre devant l’entrée de son immeuble rue du Beffroy. J’en oublie peut-être.
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Dans les quartiers périphériques rouennais mal réputés, il ne s’en est pas passé autant, loin de là.
L’autre voisin de rez-de-chaussée de l’Ubi a connu un sort tragique. L’ancien dirigeant du foute local qui tenait la cave à vin/restaurant Le Sens des Vins y a été tué à coups de couteau par un individu dérangé au mois de mai dernier. J’ai suivi ça de loin, j’étais en Loire-Atlantique. L’idée m’a traversé que si l’Ubi avait encore été ouvert, le meurtrier aurait tout aussi bien pu y entrer.
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Des faits divers de ce type, il y en a eu plus d’un ces derniers dix ans dans l’hyper centre de Rouen. Je me souviens du jeune homme ayant tué à coups de ciseaux dans l’escalier de son immeuble rue Saint-Romain l’apprenti coiffeur qui lui aurait fait des avances homosexuelles, de la jeune femme ayant noyé son enfant de deux ans dans une baignoire de l’Hôtel Mercure rue de la Croix-de-Fer, du cinglé ayant étranglé un jeune homme et une jeune femme qu’il a d’abord violée après les avoir aidés (elle et lui avaient trop bu) à rentrer chez elle place de la Pucelle, de l’ancien patient ayant poignardé un psychiatre devant l’entrée de son immeuble rue du Beffroy. J’en oublie peut-être.
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Dans les quartiers périphériques rouennais mal réputés, il ne s’en est pas passé autant, loin de là.