En pause, au soleil, sur le banc du jardin ce vendredi, je constate avec satisfaction que la pelouse a été tondue pendant mes absences. Certes il eut mieux valu en ôter les quatre fagots, résidus de la haie tronçonnée, plutôt que de les contourner. Quand donc quitteront-ils la copropriété ? A la place de l’herbe tuée apparaîtront des rectangles de terre.
Trois tulipes rouges font office de fleurs, ainsi que deux bicolores contre le mur, là où autrefois était un grand rosier arraché par l’un de ceux qui se mêlent de jardiner.
Je lis Au-delà de la mémoire, un ouvrage publié chez Samuel Tastet Editeur. Il regroupe les poèmes, les textes critiques et la correspondance de Monny de Boully. C’est cette dernière qui m’intéresse. J’ai rencontré Monny de Boully en lisant Le Lièvre de Patagonie de Claude Lanzmann. Sa mère vivait avec lui.
Songeant à la probabilité qu’il y ait un autre lecteur de ce livre au moment où je le lis, je la pense nulle. Peut-être même de tout ce mois d’avril, en serai-je le seul lecteur. Ce qui me convient parfaitement.
*
A lire et à entendre ce que disent les journalistes de la possibilité de se déplacer pendant ce troisième confinement élargi à toute la France métropolitaine, je constate qu’ils n’y comprennent rien, parlant encore d’un rayon de trente kilomètres autour du domicile, lequel rayon n’existe pas. Il faut dire à leur décharge que la plupart des rédactions sont parisiennes. Elles ignorent donc ce que signifie « déplacement dans le département ».
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Je ne le savais pas quand je me plaignais à l’ouverture de chaque site sur Internet de devoir « Tout accepter » mais une loi était en route et il est désormais loisible, pas encore partout, de « Continuer sans accepter ».
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Continuer sans accepter, ce pourrait être une philosophie de fin de vie.
Trois tulipes rouges font office de fleurs, ainsi que deux bicolores contre le mur, là où autrefois était un grand rosier arraché par l’un de ceux qui se mêlent de jardiner.
Je lis Au-delà de la mémoire, un ouvrage publié chez Samuel Tastet Editeur. Il regroupe les poèmes, les textes critiques et la correspondance de Monny de Boully. C’est cette dernière qui m’intéresse. J’ai rencontré Monny de Boully en lisant Le Lièvre de Patagonie de Claude Lanzmann. Sa mère vivait avec lui.
Songeant à la probabilité qu’il y ait un autre lecteur de ce livre au moment où je le lis, je la pense nulle. Peut-être même de tout ce mois d’avril, en serai-je le seul lecteur. Ce qui me convient parfaitement.
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A lire et à entendre ce que disent les journalistes de la possibilité de se déplacer pendant ce troisième confinement élargi à toute la France métropolitaine, je constate qu’ils n’y comprennent rien, parlant encore d’un rayon de trente kilomètres autour du domicile, lequel rayon n’existe pas. Il faut dire à leur décharge que la plupart des rédactions sont parisiennes. Elles ignorent donc ce que signifie « déplacement dans le département ».
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Je ne le savais pas quand je me plaignais à l’ouverture de chaque site sur Internet de devoir « Tout accepter » mais une loi était en route et il est désormais loisible, pas encore partout, de « Continuer sans accepter ».
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Continuer sans accepter, ce pourrait être une philosophie de fin de vie.