Faire ouvrir, au prétexte de sécurité, les vestes et manteaux du public dans l’air froid courant devant la porte de l’Opéra aura-t-il pour seul effet d’augmenter le nombre des tousseurs de concert ? Je le crains.
Ils sont déjà nombreux ce jeudi soir mais heureusement s’expriment surtout pendant les pauses. Sur la scène, que je domine du premier balcon, sont mélangé(e)s les musicien(ne)s de l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie et de l’Orchestre Régional de Normandie. Voir s’entendre si bien les Normand(e)s de la Haute et de la Basse à quelques semaines de l’unification pourrait tirer des larmes à un plus sensible que moi. Ce beau monde est dirigé par Leo Hussain.
En première partie sont donnés le Prélude de Tristan et Isolde de Richard Wagner puis le Poème de l’amour et de la mer pour voix et orchestre d’Ernest Chausson (la voix est celle du baryton André Heyboer) mais c’est surtout lors de la seconde que je trouve mon compte dans cette soirée maritime avec les Four Sea Interludes tirés de Peter Grimes de Benjamin Britten et La Mer de Claude Debussy pour lesquels musicien(ne)s et chef se donnent à fond, le maestro allant jusqu'à sauter en l’air face aux vagues de Britten.
-Il a l’air sympathique ce chef d’orchestre, remarque ma voisine.
Ils sont déjà nombreux ce jeudi soir mais heureusement s’expriment surtout pendant les pauses. Sur la scène, que je domine du premier balcon, sont mélangé(e)s les musicien(ne)s de l’Orchestre de l’Opéra de Rouen Normandie et de l’Orchestre Régional de Normandie. Voir s’entendre si bien les Normand(e)s de la Haute et de la Basse à quelques semaines de l’unification pourrait tirer des larmes à un plus sensible que moi. Ce beau monde est dirigé par Leo Hussain.
En première partie sont donnés le Prélude de Tristan et Isolde de Richard Wagner puis le Poème de l’amour et de la mer pour voix et orchestre d’Ernest Chausson (la voix est celle du baryton André Heyboer) mais c’est surtout lors de la seconde que je trouve mon compte dans cette soirée maritime avec les Four Sea Interludes tirés de Peter Grimes de Benjamin Britten et La Mer de Claude Debussy pour lesquels musicien(ne)s et chef se donnent à fond, le maestro allant jusqu'à sauter en l’air face aux vagues de Britten.
-Il a l’air sympathique ce chef d’orchestre, remarque ma voisine.