Concert Mozart Bruckner à l’Opéra de Rouen

16 novembre 2017


Une odeur de potage règne au foyer de l’Opéra de Rouen ce mercredi soir. On n’y sert pourtant pas la soupe mais l’habituelle nourriture réchauffée au micro-onde que certain(e)s semblent apprécier.
Devant la porte impaire, un groupe se tient prêt à bondir jusqu’aux chaises non numérotées du devant de scène. Ses membres se plaignent auprès du placeur et des placeuses de la disparition des abonnements la saison prochaine. Ce qui les ennuie le plus, c’est qu’il faille attendre huit mois avant de savoir à quelle sauce on sera mangé.
Ce groupe d’abonné(e)s bouscule le petit personnel à l’ouverture des portes. J’ai pour ma part une place numérotée sur le côté du premier rang de corbeille pour ce concert de musique de chambre consacré à deux quintettes.
Avant l’entracte, c’est le Quintette numéro trois en sol mineur de Wolfgang Amadeus Mozart, une œuvre où alternent allégresse et tristesse (lors de sa composition Leopold Mozart était gravement malade, il mourra deux semaines après son achèvement).
Après l’entracte, c’est le Quintette à cordes en fa majeur d’Anton Bruckner, sa seule œuvre de musique de chambre, bien agréable à entendre.
J’applaudis. Je sors. Je rentre. Encore une case cochée dans ce qui est peut-être ma dernière année à l’Opéra de Rouen.