Le parapluie est indispensable pour aller jusqu’à l’Opéra de Rouen ce vendredi soir, où Laurence Equilbey doit diriger l’Orchestre et le chœur accentus pour un concert Liszt et Gounod, deux pieux.
J’ai une bonne place en corbeille, côté impair. Des étudiants en audiovisuel du lycée Suger, situé dans le quartier du Franc-Moisin à Saint-Denis, ont placé des caméras ici et là afin de réaliser un reportage sur la soirée. Il fallait se faire connaître à l’accueil si on ne voulait pas être sur les images. Je n’ai pas été jusque là mais espère de pas apparaître.
« Une fois n’est pas coutume », Laurence Equilbey prend le micro posé sur son pupitre et présente la première partie du programme constituée de Von der Wiege biz zum Grabe (Du berceau à la tombe), œuvre de la fin de Franz Liszt, Die heilige Cäcilia (Légende de Sainte Cécile) du même et Hymne à Sainte Cécile de Charles Gounod. La légende est chantée par la mezzo-soprano Julie Boulianne et l’hymne a pour violon solo la talentueuse Elisabeth Glab.
Après l’entracte, Laurence Equilbey revient sur scène accompagnée de Pascal Escande, fondateur et directeur du Festival d’Auvers-sur-Oise. Cet ancien professeur de l’Institution Notre-Dame de la Compassion à Pontoise nous explique comment le manuscrit oublié du Saint François d’Assise de Charles Gounod lui a été transmis par la supérieure de la congrégation des Sœurs de la Charité de Saint-Louis avec qui il était resté en contact et à qui il écrivait « pour les cinq fêtes ». Laurence Equilbey et son chœur accentus l’ont enregistré à la Philharmonie de Paris en deux mille seize et on nous fait l’honneur de nous le redonner avec pour solistes le ténor Abdellah Lasri et la basse Virgile Ancely.
Cette soirée m’est agréable bien que j’aie l’impression d’être constamment aspergé d’eau bénite. En remerciement des applaudissements, la cheffe nous offre en bis un extrait de l’œuvre oubliée auquel elle donne pour nom « l’extase mystique de Saint François ».
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Ce même vendredi à la bibliothèque Simone-de-Beauvoir était donnée une lecture/spectacle de Lettre aux escrocs de l'islamophobie qui font le jeu des racistes de Charb suivie d’une rencontre avec Marika Bret, la directrice des ressources humaines de Charlie Hebdo, lecture/spectacle et rencontre auxquelles j’ai renoncé pour la musique religieuse de l’Opéra.
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Quatre mille six cents demandes pour soixante places au Bétéhesse Audiovisuel du Lycée Suger, m’apprend Ouiquipédia. En mars deux mille dix-sept, une émeute eut lieu dans cet établissement, pour une autre raison, qui mena cinquante-cinq lycéen(ne)s dont quarante-quatre mineur(e)s en garde à vue.
J’ai une bonne place en corbeille, côté impair. Des étudiants en audiovisuel du lycée Suger, situé dans le quartier du Franc-Moisin à Saint-Denis, ont placé des caméras ici et là afin de réaliser un reportage sur la soirée. Il fallait se faire connaître à l’accueil si on ne voulait pas être sur les images. Je n’ai pas été jusque là mais espère de pas apparaître.
« Une fois n’est pas coutume », Laurence Equilbey prend le micro posé sur son pupitre et présente la première partie du programme constituée de Von der Wiege biz zum Grabe (Du berceau à la tombe), œuvre de la fin de Franz Liszt, Die heilige Cäcilia (Légende de Sainte Cécile) du même et Hymne à Sainte Cécile de Charles Gounod. La légende est chantée par la mezzo-soprano Julie Boulianne et l’hymne a pour violon solo la talentueuse Elisabeth Glab.
Après l’entracte, Laurence Equilbey revient sur scène accompagnée de Pascal Escande, fondateur et directeur du Festival d’Auvers-sur-Oise. Cet ancien professeur de l’Institution Notre-Dame de la Compassion à Pontoise nous explique comment le manuscrit oublié du Saint François d’Assise de Charles Gounod lui a été transmis par la supérieure de la congrégation des Sœurs de la Charité de Saint-Louis avec qui il était resté en contact et à qui il écrivait « pour les cinq fêtes ». Laurence Equilbey et son chœur accentus l’ont enregistré à la Philharmonie de Paris en deux mille seize et on nous fait l’honneur de nous le redonner avec pour solistes le ténor Abdellah Lasri et la basse Virgile Ancely.
Cette soirée m’est agréable bien que j’aie l’impression d’être constamment aspergé d’eau bénite. En remerciement des applaudissements, la cheffe nous offre en bis un extrait de l’œuvre oubliée auquel elle donne pour nom « l’extase mystique de Saint François ».
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Ce même vendredi à la bibliothèque Simone-de-Beauvoir était donnée une lecture/spectacle de Lettre aux escrocs de l'islamophobie qui font le jeu des racistes de Charb suivie d’une rencontre avec Marika Bret, la directrice des ressources humaines de Charlie Hebdo, lecture/spectacle et rencontre auxquelles j’ai renoncé pour la musique religieuse de l’Opéra.
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Quatre mille six cents demandes pour soixante places au Bétéhesse Audiovisuel du Lycée Suger, m’apprend Ouiquipédia. En mars deux mille dix-sept, une émeute eut lieu dans cet établissement, pour une autre raison, qui mena cinquante-cinq lycéen(ne)s dont quarante-quatre mineur(e)s en garde à vue.