Concert Inga Liljeström à l’Ubi

16 décembre 2014


Un concert suit l’autre ce samedi, me voici un peu avant dix-neuf heures à l’Ubi que viennent de quitter les petits commerçants et où je m’offre un verre de vin blanc et une chaise de premier rang après avoir réglé les cinq euros permettant de voir et ouïr Inga Liljeström, chanteuse d’origine finlandaise née australienne. Je ne la connais pas mais elle a eu, en deux mille onze, les honneurs du Rendez-Vous de Laurent Goumare sur France Culture ce qui est gage de qualité.
La plupart des présent(e)s sont des habitué(e)s des concerts de jazz des Vibrants Défricheurs car c’est l’un d’eux, le contrebassiste Thibault Cellier, qui est à l’origine de la présence ici de l’exotique chanteuse.  Il nous présente donc son invitée ainsi que Melissa Cox, violoniste et seconde voix.
Inga Liljeström, rousse teinte, débute par une chanson a capella à laquelle s’ajoute vers la fin la sirène d’une ambulance puis elle prend sa guitare. Bien qu’elle vive à Paris depuis plusieurs années, elle ne parle pas le français. Melissa Cox, elle-même australienne mais bilingue, se charge de traduire le propos liminaire à la deuxième chanson, raison pour laquelle je sais qu’il s’agit d’une évocation de la campagne australienne où vit son père. Par la suite, Inga s’adresse régulièrement au public mais Melissa ne traduit plus.
Les trois n’ont pas l’habitude de jouer ensuite. Cela ne nuit pas. La voix d’Inga Liljeström est de celles qui retiennent l’oreille. Elle fait parfois songer à celles de Kate Bush ou Björk mais avec une personnalité propre. Raison pour laquelle je quitte l’Ubi content.
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Accessoire de concert : le combiné de téléphone devenu micro qui fait la voix lointaine et venue du passé.