« On est quand même mieux ici qu’à la Chapelle Corneille », se réjouit le couple qui prend ses aises derrière moi ce vendredi soir premier avril au premier balcon de l’Opéra de Rouen. Je m’en doute mais ne puis confirmer n’ayant pas mis les fesses dans cette chapelle reconvertie en auditorium. Ce qui est certain, c’est que de cette hauteur, côté jardin, je verrai bien l’ensemble de l’Orchestre et courir les mains de la pianiste Lise de la Salle (née à Cherbourg en quatre-vingt-huit).
Avant qu’elle ne s’assoie au piano est donné Fabrique vocale de la chanteuse Rosa Silber (musique de ballet sur un tableau de Paul Klee et sur des motifs de Stravinsky), composition de mil neuf cent cinquante de Hans Werner Henze, musicien dont l’enfance fut nazifiée, une agréable découverte qui donne place au trombone, instrument souvent effacé. A l’issue, le couple de derrière cherche le tableau de Klee sur son téléphone et trouve la musique ressemblante et réciproquement, ce qui dans son esprit n’est un compliment ni pour l’un ni pour l’autre.
Lise de la Salle arrive vêtue d’une robe qui lui irait mieux si elle avait vingt ans de plus. Elle est accompagnée de Franck Paque, premier trompette de l’Orchestre pour le Concerto pour piano et trompette numéro un en ut mineur de Dimitri Chostakovitch. Point besoin de partition à l’éblouissante pianiste dont le jeu rapide et vigoureux est un régal et lui vaut de chauds applaudissements partagés avec un trompettiste moins souvent à la manœuvre. Plusieurs rappels ne nous donnent cependant pas droit à un petit bonus de Lise.
Après l’entracte, le maestro Leo Hussain se passe à son tour de partition pour diriger la Symphonie numéro quarante et un (dite Jupiter) en do majeur de Wolfgang Amadeus Mozart, Elle vaut un beau succès aux musicien(ne)s et à leur chef, bien que comme le remarque le couple de derrière : « C’est très bien, mais ce n’est pas le meilleur Mozart. »
*
Ne pas avoir encore trente ans et bientôt fêter ses vingt ans de carrière, c’est ce qui arrive à Lise de la Salle qui se fit entendre en direct sur Radio France à l’âge de neuf ans.
Avant qu’elle ne s’assoie au piano est donné Fabrique vocale de la chanteuse Rosa Silber (musique de ballet sur un tableau de Paul Klee et sur des motifs de Stravinsky), composition de mil neuf cent cinquante de Hans Werner Henze, musicien dont l’enfance fut nazifiée, une agréable découverte qui donne place au trombone, instrument souvent effacé. A l’issue, le couple de derrière cherche le tableau de Klee sur son téléphone et trouve la musique ressemblante et réciproquement, ce qui dans son esprit n’est un compliment ni pour l’un ni pour l’autre.
Lise de la Salle arrive vêtue d’une robe qui lui irait mieux si elle avait vingt ans de plus. Elle est accompagnée de Franck Paque, premier trompette de l’Orchestre pour le Concerto pour piano et trompette numéro un en ut mineur de Dimitri Chostakovitch. Point besoin de partition à l’éblouissante pianiste dont le jeu rapide et vigoureux est un régal et lui vaut de chauds applaudissements partagés avec un trompettiste moins souvent à la manœuvre. Plusieurs rappels ne nous donnent cependant pas droit à un petit bonus de Lise.
Après l’entracte, le maestro Leo Hussain se passe à son tour de partition pour diriger la Symphonie numéro quarante et un (dite Jupiter) en do majeur de Wolfgang Amadeus Mozart, Elle vaut un beau succès aux musicien(ne)s et à leur chef, bien que comme le remarque le couple de derrière : « C’est très bien, mais ce n’est pas le meilleur Mozart. »
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Ne pas avoir encore trente ans et bientôt fêter ses vingt ans de carrière, c’est ce qui arrive à Lise de la Salle qui se fit entendre en direct sur Radio France à l’âge de neuf ans.