-Vous allez me donner un programme, déclare péremptoirement une vieille bourgeoise à l’une des ouvreuses ce vendredi soir à l’Opéra de Rouen.
-Au deuxième balcon ils ne savent pas pourquoi ils viennent mais au moins ils sont aimables, commente après coup l’ouvreur qui opère avec elle.
Mon programme m’a été remis avec le sourire et un bisou par mon ancienne élève. Je suis en loge sept pour le retour du chœur accentus. Un homme et une femme m’y tiennent compagnie. Trois autres sièges restent libres. Pour une fois, ce n’est pas complet pour Laurence Equilbey.
Anton Bruckner est à l’honneur avec d’abord, préludé par trois trombones, divers Motets. Est ensuite donnée une œuvre contemporaine, Fragmenta passionis de Wolfgang Rihm. Elle déclenche un sonore « Bravo ! » chez la dame assise devant moi.
Par bonheur ce soir les toux sont rares mais comme on a eu la mauvaise idée de distribuer avec le livret programme les textes et leur traduction sur un papier annexe, il y a quand même des bruits parasites.
Ils se font encore entendre après l’entracte pendant la Messe numéro deux en mi mineur pour chœur et instruments à vent de Bruckner. Les trombonistes (trois), trompettistes (deux), cornistes (quatre), bassonistes (deux), clarinettistes (deux) et hautboïstes (deux) sont celles et ceux de la maison. Les choristes sont dans leur meilleure forme. Laurence Equilbey dirige tout ça avec le talent qu’on lui connaît.
C’est donc une bonne soirée mais je n’en profite pas autant que je l’aurais pu, ayant l’esprit occupé par une image vue à la télévision juste avant de quitter la maison.
-Au deuxième balcon ils ne savent pas pourquoi ils viennent mais au moins ils sont aimables, commente après coup l’ouvreur qui opère avec elle.
Mon programme m’a été remis avec le sourire et un bisou par mon ancienne élève. Je suis en loge sept pour le retour du chœur accentus. Un homme et une femme m’y tiennent compagnie. Trois autres sièges restent libres. Pour une fois, ce n’est pas complet pour Laurence Equilbey.
Anton Bruckner est à l’honneur avec d’abord, préludé par trois trombones, divers Motets. Est ensuite donnée une œuvre contemporaine, Fragmenta passionis de Wolfgang Rihm. Elle déclenche un sonore « Bravo ! » chez la dame assise devant moi.
Par bonheur ce soir les toux sont rares mais comme on a eu la mauvaise idée de distribuer avec le livret programme les textes et leur traduction sur un papier annexe, il y a quand même des bruits parasites.
Ils se font encore entendre après l’entracte pendant la Messe numéro deux en mi mineur pour chœur et instruments à vent de Bruckner. Les trombonistes (trois), trompettistes (deux), cornistes (quatre), bassonistes (deux), clarinettistes (deux) et hautboïstes (deux) sont celles et ceux de la maison. Les choristes sont dans leur meilleure forme. Laurence Equilbey dirige tout ça avec le talent qu’on lui connaît.
C’est donc une bonne soirée mais je n’en profite pas autant que je l’aurais pu, ayant l’esprit occupé par une image vue à la télévision juste avant de quitter la maison.