Ce jeudi vers quatorze heures arrivent les deux ouvriers de l’entreprise de serrurerie choisie par ma propriétaire, après une demande de plusieurs devis, pour renforcer ma porte côté jardin, suite à la tentative d’intrusion dont je fus victime il y a plusieurs semaines. Voyant qu’ils portent des casques antibruit autour du cou, je me doute que ça va en faire mais je n’imagine pas à quel point.
Bientôt, c’est une ambiance sonore de cabinet de dentiste à la puissance dix. Il s’agit d’installer un renfort métallique et une serrure trois points. Comme cela se passe dans le jardin, mes voisin(e)s en profitent autant que moi et doivent me maudire.
A dix-sept heures, c’est enfin terminé. L’ouvrier qui était venu faire le devis me remet deux clés. Le moyen d’en faire d’autres sera gardé à l’agence immobilière gérant ma location.
« Vous avez eu affaire à un amateur », m’avait-il dit lors de son premier passage. « Mais avec quelqu’un qui aurait su comment s’y prendre, votre porte n’aurait pas résisté longtemps », avait-il ajouté. La voilà bien renforcée grâce à ma bienveillante propriétaire et moi-même tranquillisé.
*
Ce même jour débute l’opération commerciale nommée Marché de Noël. Cette année celui-ci fait des métastases rue de Carmes. Aller d’une moitié de Rouen à l’autre sans subir cette nuisance visuelle, sonore et olfactive devient donc un peu plus compliqué.
L’une des solutions est d’utiliser le transept de la Cathédrale comme raccourci pour passer de la rue Saint-Romain à la place de la Calende (ou l’inverse). Ce que je vais faire une ou deux fois par jour.
Quand l’ébouriffant Stéphane Bern, Royaliste, chargé par Emmanuel Macron, Président, de sauver le patrimoine en péril, réussira à rendre payante l’entrée de ces édifices religieux, j’espère qu’il songera à un système d’abonnement pour les usagers de mon espèce.
*
Black Friday ou pas, la plupart de celles et ceux qui parcourent les rues rouennaises de l’hypercentre le vendredi comme les autres jours ouvrés n’ont qu’un objectif : acheter des choses avec les sous obtenus en travaillant plus qu’il ne faut.
Oh la la la la vie en rose… et ses noires manipulations.
Bientôt, c’est une ambiance sonore de cabinet de dentiste à la puissance dix. Il s’agit d’installer un renfort métallique et une serrure trois points. Comme cela se passe dans le jardin, mes voisin(e)s en profitent autant que moi et doivent me maudire.
A dix-sept heures, c’est enfin terminé. L’ouvrier qui était venu faire le devis me remet deux clés. Le moyen d’en faire d’autres sera gardé à l’agence immobilière gérant ma location.
« Vous avez eu affaire à un amateur », m’avait-il dit lors de son premier passage. « Mais avec quelqu’un qui aurait su comment s’y prendre, votre porte n’aurait pas résisté longtemps », avait-il ajouté. La voilà bien renforcée grâce à ma bienveillante propriétaire et moi-même tranquillisé.
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Ce même jour débute l’opération commerciale nommée Marché de Noël. Cette année celui-ci fait des métastases rue de Carmes. Aller d’une moitié de Rouen à l’autre sans subir cette nuisance visuelle, sonore et olfactive devient donc un peu plus compliqué.
L’une des solutions est d’utiliser le transept de la Cathédrale comme raccourci pour passer de la rue Saint-Romain à la place de la Calende (ou l’inverse). Ce que je vais faire une ou deux fois par jour.
Quand l’ébouriffant Stéphane Bern, Royaliste, chargé par Emmanuel Macron, Président, de sauver le patrimoine en péril, réussira à rendre payante l’entrée de ces édifices religieux, j’espère qu’il songera à un système d’abonnement pour les usagers de mon espèce.
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Black Friday ou pas, la plupart de celles et ceux qui parcourent les rues rouennaises de l’hypercentre le vendredi comme les autres jours ouvrés n’ont qu’un objectif : acheter des choses avec les sous obtenus en travaillant plus qu’il ne faut.
Oh la la la la vie en rose… et ses noires manipulations.