Aux vide greniers de Mont-Saint-Aignan Village et Rouen Saint-Eloi

5 mai 2015


Un ciel gris, la pluie qui menace, mais je vais quand même ce dimanche matin au centre de Mont-Saint-Aignan, lieu-dit Le Village, pour le vide grenier annuel, d’ordinaire l’un des meilleurs de l’agglomération rouennaise. Comme je le craignais, les riches sont restés au lit. Seuls les pauvres ont déballés. Leur marchandise n’est pas de celle où je peux espérer un livre pour moi. Je redescends à Rouen.
J’enchaîne avec le déballage du quartier Saint-Eloi. Là aussi les exposants sont peu nombreux. La Police fait enlever des voitures qui ne gêneront personne. Je trouve pour un euro l’album Catherine Ringer chante les Rita Mitsouko and more à La Cigale, contenant cédé et dévédé, puis la pluie m’oblige à ouvrir le parapluie et à rentrer.
Il me reste à aller lire au Clos Saint-Marc, avec un café verre d’eau, Les Soleils révolus (Journal 1979-1982) de Gabriel Matzneff (Gallimard), publié en deux mille un, avec un avant-propos dans lequel l’auteur craignant « les néo-inquisiteurs » affirme qu’il s’agit là d’« années très anciennes » : les débauches auxquelles je m’y livrais appartiennent au passé.
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Point de mort cette année aux Vingt-Quatre Heures Motonautiques de Rouen. Certains ont dû être déçus parmi le peu de spectateurs présents sur les quais.
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Je ne suis pas sorti de cette histoire d’animal pissant devant ma porte. Il semble que le chien ne soit pas seul en cause, qu’un chat appartenant à d’autres y ait sa part. Il n’y a jamais eu autant d’animaux dans la copropriété depuis seize ans que j’y suis.