Au vide grenier rouennais du quartier Grand Pont

30 août 2021


C’est à deux pas et mon pied gauche me fait moins souffrir. Aussi, ce dimanche, bien que je me doute que je reviendrai bredouille, c’est avec celui du quartier Grand Pont que je renoue avec l’exploration de vide grenier, une activité mise en pause depuis mars deux mille vingt.
Le déballage s’étend rue Grand Pont, quai Pierre Corneille et autour de la Halle aux Toiles. Arrivé sur place, je me munis de mon masque. Peu le portent mais je préfère être trop prudent que pas assez, vu la population présente, tant côté vendeurs que côté acheteurs. Je soupçonne pas mal de non vaccinés, de ces rebelles à la petite semaine, crieurs de « Liberté » du samedi après-midi. D’ailleurs, là par terre, ne propose-t-on pas un livre du tripoteur de barbichette marseillais.
Ici et là, je croise les têtes à claques qui me faisaient concurrence dans l’achat de livres avant-guerre. Eux n’ont sans doute jamais décrochés. Je les entends se plaindre que c’est la misère.
Ayant fait le tour, je me dispense d’un second passage. Peut-être sera-ce mieux dimanche prochain au vide grenier de la Croix de Pierre. Quoi qu’il en soit, comme pour beaucoup d’activités que je menais avant le Covid, l’envie n’est plus au rendez-vous.
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A peine avais-je écrit que les contrôles policiers du passe sanitaire semblaient inexistants à Rouen qu’à la télévision régionale j’assistais à l’un d’eux à l’intérieur et autour de l’Espace du Palais. Ce sont les restaurants qui étaient concernés. Des cafés, les tricheurs ont toujours le temps de filer avant que leur tour arrive.