Au vide grenier rouennais de la Calende

4 avril 2018


Le ciel est gris, la pluie menace, je n’en attends rien, mais comme il se déroule à deux cents mètres de chez moi, ce dimanche de Pâques qui est aussi le premier avril, je vais voir à quoi ressemble le vide grenier de la Calende organisé par le Comite Cathédr'Halle aux Toiles, lequel annonce entre deux cents et trois cents exposants.
Il n’y en a pas cent, installés sur une place en chantier, entre des barrières et des gravas. Certains déballeurs bénéficient de l’espace libéré par les arbres récemment abattus. La plupart viennent encore des banlieues, pour qui c’est l’espoir de quelque argent nécessaire à la survie.
-Il faut avoir de la chance pour trouver quelque chose, me dit l’un des bouquinistes du Clos Saint-Marc que j’y croise.
J’en témoigne.
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Plus tôt ce dimanche, passé minuit, c’est le tintamarre des cloches de la Cathédrale annonçant « Christ est ressuscité ». Ce n’est pas le meilleur poisson d’avril de la journée mais c’est le premier.
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La veille, au marché du Clos Saint-Marc, j’ai la chance de trouver le coffret The Glenn Gould Edition de chez Sony Music. Son étui cartonné a pris l’eau mais huit cédés pour cinq euros, je ne peux laisser passer ça.
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Lundi de Pâques, encore un de ces jours où j’aurai fait la fermeture d’un bar. Cette fois, c’est Le Vascœuil, place Saint-Marc. A quinze heures trente.