Au vide grenier de Rouen Saint-Sever

10 juillet 2016


Encore un vide grenier inutile certainement, me dis-je ce samedi matin en traversant la Seine pour rejoindre celui organisé rive gauche, chez les pauvres, rue Saint-Sever. Arrivé sur place, j’en ai la certitude. Les déballeurs installés entre l’ancien magasin Tati et l’église n’ont à proposer qu’objets décatis. La plupart n’ont pas de table. La marchandise gît au sol, donnant à cet évènement un côté triste malgré le beau temps.
J’en repars bredouille, mais en profite pour acheter quelques fruits au marché sous la verrière des Emmurées. Ils sont toujours moins chers qu’au marché d'en face, place Saint-Marc.
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Sur la blouse blanche portée par la fille d’un vendeur de choses de peu de valeur, en lettres capitales : POUR M’AIDER A PAYER MES ETUDES.
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Debray Onfray, l’un chasse l’autre sur France Culture, le premier d’une malhonnêteté intellectuelle plus subtile que le second mais tout aussi insupportable, quelle suffisance !, quelle fausse modestie ! Pour aggraver le désagrément, le prêche de cette ancienne tête brûlée guévariste devenue tête chenue donneuse de leçons est rediffusé le soir du même jour.
Chasser l’Onfray par la semaine, il revient par le ouiquennede, je n’en crois pas mes oreilles (comme on dit) ce samedi quand j’appuie sur le bouton en rentrant du Son du Cor. Lui aussi est rediffusé le soir.
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Nuiteux Debout en juin, fouteux de canapé en juillet (proverbe de saison)