Evidemment je retourne au désherbage de la Bibliothèque Municipale de Sotteville-lès-Rouen le samedi à la même heure, précédé cette fois d’un homme qui lit David Drake (nous ne jouons pas dans la même catégorie). D’autres arrivent, au compte-goutte. Avant que la porte ne s’ouvre, j’échange quelques mots avec un Sottevillais de ma connaissance qui n’a pu venir vendredi pour cause d’obligation salariée.
Le moment venu, nous sommes beaucoup moins que la veille à chercher notre bonheur. Contrairement à l’année passée, les bacs n’ont pas été rechargés mais je trouve quand même de quoi me plaire, notamment Lettres perdues (Ecriture, amour et solitude aux XIXe et XXe siècles) de Philippe Artières et Jean-François Laé (Hachette Littératures), la Correspondance de Camille Claudel (Gallimard) et, rangé dans la catégorie « Livres sur la musique » que l’on atteint après avoir traversé la salle dédiée aux jeunes enfants, Tchékhov d’Ivan Bounine (Editions du Rocher).
Cette fois, je n’ai que douze livres à deux euros auxquels s’ajoutent cinq poches pour un euro à porter à bout de bras.
Je rentre à onze heures et demi, juste à temps pour le concert hebdomadaire de carillon que ses organisateurs ont eu la bonne idée de déplacer du mercredi au samedi. L’une de mes nouvelles voisines d’en face, côté ruelle, est assise sur les marches fumant une cigarette. Je lui dis bonjour. Elle me répond bonsoir. Nous ne sommes pas sur le même fuseau horaire.
Le moment venu, nous sommes beaucoup moins que la veille à chercher notre bonheur. Contrairement à l’année passée, les bacs n’ont pas été rechargés mais je trouve quand même de quoi me plaire, notamment Lettres perdues (Ecriture, amour et solitude aux XIXe et XXe siècles) de Philippe Artières et Jean-François Laé (Hachette Littératures), la Correspondance de Camille Claudel (Gallimard) et, rangé dans la catégorie « Livres sur la musique » que l’on atteint après avoir traversé la salle dédiée aux jeunes enfants, Tchékhov d’Ivan Bounine (Editions du Rocher).
Cette fois, je n’ai que douze livres à deux euros auxquels s’ajoutent cinq poches pour un euro à porter à bout de bras.
Je rentre à onze heures et demi, juste à temps pour le concert hebdomadaire de carillon que ses organisateurs ont eu la bonne idée de déplacer du mercredi au samedi. L’une de mes nouvelles voisines d’en face, côté ruelle, est assise sur les marches fumant une cigarette. Je lui dis bonjour. Elle me répond bonsoir. Nous ne sommes pas sur le même fuseau horaire.