Le Rouen Paris de six heures dix est un dortoir ambulant. Ce mardi, j’y ai place réservée et pas de voisin immédiat. Changement d’ambiance ligne Quatorze du métro, tous ces humains qui sont pressés d’aller travailler et qui me pressent. Je suis content d’en sortir avec ma petite valise, Gare de Lyon, par la place Henri Frenay. La Terrasse de Lyon me permet de prendre un café (deux euros cinquante) et d’attendre le Tégévé de dix heures zéro sept pour Nice.
A l’approche de la zone Tégévé, une Gilet Bleu me demande mon passe sanitaire et me met un bracelet de même couleur autour du poignet. Me voilà bagué pour la suite.
Dans le train qui file vers Marseille entre contreforts des Alpes et contreforts du Massif Central, un calme jeune homme est assis à mon côté, bien masqué. Quinze minutes d’arrêt dans la cité phocéenne (comme disent les journalistes) puis, délesté de beaucoup, ce qui me permet de m’assoir côté mer, le train repart à une vitesse de Téheuherre sur un tracé tantôt Massif des Maures tantôt bord de Méditerranée.
Le ciel comme les flots sont d’azur, les maisons roses, les plages emplies de maillots de bain, les vignes dans de la terre rouge, les arrêts nombreux : Toulon, Les Arcs Draguignan, Saint-Raphaël Valescure, Cannes et Antibes.
Ce Tégévé devenu omnibus a perdu toute sa force. Je me demande à chaque gare s’il va être capable de repartir. Déjouant mon pessimisme, il arrive à seize heures zéro sept comme prévu à la Gare de Nice Ville, terminus.
Dès que j’ai le pied dehors, je le sens : ici, en cette veille d’automne, c’est le plein été. Il fait vingt-sept degrés.
Mon logement Air Bibi se trouve à un kilomètre cinq, dans le Vieux Nice. Je descends pédestrement l’avenue Jean-Médecin où circule le tram, tourne à gauche rue Pastorelli. Ayant atteint le square Durandy où commence la rue qui sera provisoirement la mienne, je m’arrête à la terrasse du Relax. On n’y demande pas le passe sanitaire. Le café est à un euro cinquante. La jeune patronne pouponne tout en faisant le service. Il porte bien son nom.
J’ai rendez-vous avec mon logeur à dix-sept heures trente à l’autre bout de la rue, près du Lycée Masséna. En l’attendant, je regarde passer des lycéennes adeptes du crop top.
Tout se passe comme prévu. Me voici installé dans un agréable appartement de deux pièces qui donnent sur l’arrière, au quatrième étage, avec heureusement un ascenseur pour mon vieux cœur. J’en ouvre les fenêtres. Le calme attendu est parfois troublé par un dément qui crie à répétition « Connard ! ».
A l’approche de la zone Tégévé, une Gilet Bleu me demande mon passe sanitaire et me met un bracelet de même couleur autour du poignet. Me voilà bagué pour la suite.
Dans le train qui file vers Marseille entre contreforts des Alpes et contreforts du Massif Central, un calme jeune homme est assis à mon côté, bien masqué. Quinze minutes d’arrêt dans la cité phocéenne (comme disent les journalistes) puis, délesté de beaucoup, ce qui me permet de m’assoir côté mer, le train repart à une vitesse de Téheuherre sur un tracé tantôt Massif des Maures tantôt bord de Méditerranée.
Le ciel comme les flots sont d’azur, les maisons roses, les plages emplies de maillots de bain, les vignes dans de la terre rouge, les arrêts nombreux : Toulon, Les Arcs Draguignan, Saint-Raphaël Valescure, Cannes et Antibes.
Ce Tégévé devenu omnibus a perdu toute sa force. Je me demande à chaque gare s’il va être capable de repartir. Déjouant mon pessimisme, il arrive à seize heures zéro sept comme prévu à la Gare de Nice Ville, terminus.
Dès que j’ai le pied dehors, je le sens : ici, en cette veille d’automne, c’est le plein été. Il fait vingt-sept degrés.
Mon logement Air Bibi se trouve à un kilomètre cinq, dans le Vieux Nice. Je descends pédestrement l’avenue Jean-Médecin où circule le tram, tourne à gauche rue Pastorelli. Ayant atteint le square Durandy où commence la rue qui sera provisoirement la mienne, je m’arrête à la terrasse du Relax. On n’y demande pas le passe sanitaire. Le café est à un euro cinquante. La jeune patronne pouponne tout en faisant le service. Il porte bien son nom.
J’ai rendez-vous avec mon logeur à dix-sept heures trente à l’autre bout de la rue, près du Lycée Masséna. En l’attendant, je regarde passer des lycéennes adeptes du crop top.
Tout se passe comme prévu. Me voici installé dans un agréable appartement de deux pièces qui donnent sur l’arrière, au quatrième étage, avec heureusement un ascenseur pour mon vieux cœur. J’en ouvre les fenêtres. Le calme attendu est parfois troublé par un dément qui crie à répétition « Connard ! ».