Un projet un peu fou ce vendredi : aller au Lavandou avec le car Zou ! Il en est un qui part à sept heures quarante-cinq. Je l’attends avec deux voyageurs à bagages.
Quand il se présente, son chauffeur en descend avec difficulté. Il a au moins mon âge, semble perclus de douleur et va prendre un café.
A l’heure du départ, il n’est pas revenu. Il apparaît enfin un quart d’heure après, remonte péniblement dans son car et nous voilà partis. Les deux autres doivent se demander comme moi s’il ne va pas claquer avant la fin du trajet.
En chemin monte une femme qui lui signale que la girouette indique qu’il va à Toulon. Il corrige. Même s’il semble avancer lentement, il ne perd pas de temps car à l’arrivée nous n’avons que le retard dû au départ tardif.
Je descends vers la mer et le port alors qu’un vent assez conséquent se met à souffler. Celles et ceux qui ont un billet pour les îles attendent le bateau quand même. Pour ma part, je pénètre dans les rues intérieures du bourg, y vois quelques belles bâtisses, rien de bien excitant, et surtout, n’y trouve pas de café qui me donne envie de m’installer à sa terrasse.
Je songeais à rentrer par le car d’onze heures trente. Je décide d’anticiper. Je retourne à l’ancienne Gare du Lavandou, place des Joyeuses-Vacances, où est l’arrêt des cars et y découvre un petit bureau Zou ! Qui plus est : ouvert. Une jeune femme m’annonce qu’un car pour Toulon est prévu à dix heures vingt et que celui de neuf heures trente-cinq en retard n’est pas encore passé. Parfait, je vais l’attendre. Peu après arrive un couple à valise à qui j’annonce la bonne nouvelle. Lui me dit que ça fait au moins dix ans que c’est le bazar sur ce trajet et qu’ils ont plusieurs fois loupé leur train à cause de Zou !.
Le car en retard arrive à dix heures, conduit par une femme qui a l’âge de travailler. Son avancée est ralentie par de nombreux embouteillages. A un moment elle oublie de s’arrêter pour une voyageuse qui avait sonné et se retrouve à l’arrêt suivant dans un environnement peu reluisant.
Jamais plus la ligne Toulon Le Lavandou Saint-Tropez des cars Zou ! me dis-je à l’arrivée. Il est onze heures et demie.
A midi je déjeune sous la véranda de la Brasserie Le Zinc dont le plat du jour est l’aïoli. A ma demande l’aimable serveuse m’apporte d’emblée deux coupelles de cette mayonnaise aillée. Hélas, ce n’est pas aussi bon que chez Béchir où j’ai renoncé à aller à cause du vent.
Je prends quand même le café à la terrasse de La Gitane. Le vent est toujours là. Il oblige les filles à tenir leur jupe, tout comme il m’oblige à tenir les pages en papier bible du Journal littéraire de Léautaud.
*
Ce qui fait le charme du Lavandou, c’est son long littoral, vu depuis la corniche avec le car Zou ! quand je suis allé à Saint-Tropez, toutes ses pointes séparées par des plages, au nombre desquelles La Fossette.
Quand il se présente, son chauffeur en descend avec difficulté. Il a au moins mon âge, semble perclus de douleur et va prendre un café.
A l’heure du départ, il n’est pas revenu. Il apparaît enfin un quart d’heure après, remonte péniblement dans son car et nous voilà partis. Les deux autres doivent se demander comme moi s’il ne va pas claquer avant la fin du trajet.
En chemin monte une femme qui lui signale que la girouette indique qu’il va à Toulon. Il corrige. Même s’il semble avancer lentement, il ne perd pas de temps car à l’arrivée nous n’avons que le retard dû au départ tardif.
Je descends vers la mer et le port alors qu’un vent assez conséquent se met à souffler. Celles et ceux qui ont un billet pour les îles attendent le bateau quand même. Pour ma part, je pénètre dans les rues intérieures du bourg, y vois quelques belles bâtisses, rien de bien excitant, et surtout, n’y trouve pas de café qui me donne envie de m’installer à sa terrasse.
Je songeais à rentrer par le car d’onze heures trente. Je décide d’anticiper. Je retourne à l’ancienne Gare du Lavandou, place des Joyeuses-Vacances, où est l’arrêt des cars et y découvre un petit bureau Zou ! Qui plus est : ouvert. Une jeune femme m’annonce qu’un car pour Toulon est prévu à dix heures vingt et que celui de neuf heures trente-cinq en retard n’est pas encore passé. Parfait, je vais l’attendre. Peu après arrive un couple à valise à qui j’annonce la bonne nouvelle. Lui me dit que ça fait au moins dix ans que c’est le bazar sur ce trajet et qu’ils ont plusieurs fois loupé leur train à cause de Zou !.
Le car en retard arrive à dix heures, conduit par une femme qui a l’âge de travailler. Son avancée est ralentie par de nombreux embouteillages. A un moment elle oublie de s’arrêter pour une voyageuse qui avait sonné et se retrouve à l’arrêt suivant dans un environnement peu reluisant.
Jamais plus la ligne Toulon Le Lavandou Saint-Tropez des cars Zou ! me dis-je à l’arrivée. Il est onze heures et demie.
A midi je déjeune sous la véranda de la Brasserie Le Zinc dont le plat du jour est l’aïoli. A ma demande l’aimable serveuse m’apporte d’emblée deux coupelles de cette mayonnaise aillée. Hélas, ce n’est pas aussi bon que chez Béchir où j’ai renoncé à aller à cause du vent.
Je prends quand même le café à la terrasse de La Gitane. Le vent est toujours là. Il oblige les filles à tenir leur jupe, tout comme il m’oblige à tenir les pages en papier bible du Journal littéraire de Léautaud.
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Ce qui fait le charme du Lavandou, c’est son long littoral, vu depuis la corniche avec le car Zou ! quand je suis allé à Saint-Tropez, toutes ses pointes séparées par des plages, au nombre desquelles La Fossette.