Ce lundi à la gare de Rouen mon train Rouen Paris étant affiché avec un retard de vingt minutes et le précédent encore à quai, je demande à la contrôleuse si et elle me dit oui. Si n’est pas que je craigne de manquer celui d'après Paris car, sachant que tout est possible sur cette ligne normande, j’ai prévu une grosse marge. Peu de monde dans ce train, chacun y a place loin des autres.
A l’arrivée, une rame du métro Quatorze me conduit à Bercy où je passe une partie de mon avance à commencer la lecture du premier volume des Essais (un été avec Montaigne, tel est mon choix), cela dans un café brasserie dont je ne songe pas à relever le nom. On y est fort aimable. Un chat tient compagnie au peu de clientèle.
Vers midi, je pique-nique dans le charmant petit jardin à siège individuel qui jouxte la gare de Bercy. Celle-ci a su garder son côté province. Nulle barrière n’y filtre les voyageurs des quelques destination qu’elle dessert. A quatorze heures une doit partir pour Clermont-Ferrand le train pour lequel j’ai une réservation, voiture une, place une. Ce qui correspond, je le constate en m’y installant à la dernière place de la dernière voiture.
Contrairement à ce que je pensais, il est complet, empli de personnes à valises de tous les âges qui ont l’air d’être autant en vacances que moi. Mon voisin est un branlotin qui porte plus ou moins son masque. J’espère qu’il est « safe », pas comme ce collégien de Camille Saint-Saëns testé positif juste avant mon départ et que j’ai peut-être côtoyé au Café du Philosophe. La vie est devenue une loterie.
Arrêts à Nevers, Moulins, Vichy, et dès après la montagne est en point de mire. Le Puy de Dôme est une balise, un Mont-Saint-Michel, une Cathédrale de Chartres. Une dernière étape à Riom et me voici à Clermont.
Un autochtone m’indique la rue qui mène vers Notre-Dame du Port. Dans ce quartier est mon logement, un studio Air Bibi sous les toits au quatrième étage sans ascenseur, dans lequel j’entre après avoir récupéré les clés dans une boîte à code. C’est petit, c’est propre, c’est un peu chaud. Par la fenêtre, outre l’église susnommée, je peux voir les deux flèches de la Cathédrale et la pointe du Puy de Dôme.
Descendu faire un tour dans le quartier, je le découvre de population cosmopolite et à bâtiments de style méridional (cela me fait songer à Beaucaire ou à Tarascon en moins pauvre). Une grande terrasse devant un restaurant indo-pakistanais nommé Le Gandhi m’appelle. J’y dîne correctement pour dix-sept euros quatre-vingt-dix (nan au fromage inclus). Quand j’en pars, toutes les tables sont occupées par des couples ou des duos.
*
Une rue des Aimés qui conduit à l’impasse des Aimés.
A l’arrivée, une rame du métro Quatorze me conduit à Bercy où je passe une partie de mon avance à commencer la lecture du premier volume des Essais (un été avec Montaigne, tel est mon choix), cela dans un café brasserie dont je ne songe pas à relever le nom. On y est fort aimable. Un chat tient compagnie au peu de clientèle.
Vers midi, je pique-nique dans le charmant petit jardin à siège individuel qui jouxte la gare de Bercy. Celle-ci a su garder son côté province. Nulle barrière n’y filtre les voyageurs des quelques destination qu’elle dessert. A quatorze heures une doit partir pour Clermont-Ferrand le train pour lequel j’ai une réservation, voiture une, place une. Ce qui correspond, je le constate en m’y installant à la dernière place de la dernière voiture.
Contrairement à ce que je pensais, il est complet, empli de personnes à valises de tous les âges qui ont l’air d’être autant en vacances que moi. Mon voisin est un branlotin qui porte plus ou moins son masque. J’espère qu’il est « safe », pas comme ce collégien de Camille Saint-Saëns testé positif juste avant mon départ et que j’ai peut-être côtoyé au Café du Philosophe. La vie est devenue une loterie.
Arrêts à Nevers, Moulins, Vichy, et dès après la montagne est en point de mire. Le Puy de Dôme est une balise, un Mont-Saint-Michel, une Cathédrale de Chartres. Une dernière étape à Riom et me voici à Clermont.
Un autochtone m’indique la rue qui mène vers Notre-Dame du Port. Dans ce quartier est mon logement, un studio Air Bibi sous les toits au quatrième étage sans ascenseur, dans lequel j’entre après avoir récupéré les clés dans une boîte à code. C’est petit, c’est propre, c’est un peu chaud. Par la fenêtre, outre l’église susnommée, je peux voir les deux flèches de la Cathédrale et la pointe du Puy de Dôme.
Descendu faire un tour dans le quartier, je le découvre de population cosmopolite et à bâtiments de style méridional (cela me fait songer à Beaucaire ou à Tarascon en moins pauvre). Une grande terrasse devant un restaurant indo-pakistanais nommé Le Gandhi m’appelle. J’y dîne correctement pour dix-sept euros quatre-vingt-dix (nan au fromage inclus). Quand j’en pars, toutes les tables sont occupées par des couples ou des duos.
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Une rue des Aimés qui conduit à l’impasse des Aimés.