Achevant de lire au soleil ce qu’écrivait Zola à sa femme

9 mars 2021


Ce dernier jour de soleil de la semaine m’autorise à terminer sur le banc du jardin la lecture de Lettres à Alexandrine d’Emile Zola, huit cent pages publiées par Gallimard. J’y trouve un Zola plan-plan vivant bourgeoisement entre domestiques et toutous, désireux de satisfaire les désirs de sa femme, notamment en lui payant chaque année une cure en Italie, car il doit se faire pardonner sa deuxième vie avec Jeanne Rozerot, leur ancienne lingère, dont il a deux enfants, un Zola bicycliste aussi. Cela me mènerait loin si j’étais obligé de réaliser pécuniairement les conceptions humanitaires de mes œuvres, constate-t-il après avoir débouté un quémandeur, dans sa lettre du mercredi six novembre mil neuf cent un.
D’autres années, je lisais devant un parterre de jonquilles. Cette année, il n’y en a que deux ou trois. Les ravageurs de jardin sont passés par là.
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Je sais maintenant pourquoi la tente du centre de vaccination de la place des Carmes a été démontée hier. Ce centre est remplacé par un plus grand, et plus confortable, à la Halle aux Toiles. Plus grand mais toujours manquant de doses.
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Que le Covid soit devenu la principale infection nosocomiale alors que les soignants sont archi vêtus, super masqués et complétement hygiénisés, tend à montrer qu’en lieu clos les « gestes barrières » ne donnent pas une sécurité suffisante.
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« Soixante-dix ans, ça me va bien ! » C’est de Philippe Delerm, dont on ne pouvait pas attendre autre chose.