Mon pied gauche, autrefois souffrant d’aponévrosite sous-plantaire, allant bien, c’est sans prendre le transport en commun que je monte jusqu’à chez la podologue pour laquelle il y a deux mois mon médecin traitant m’a fait un courrier ; elle exerce pas loin de son cabinet à lui.
Ce mardi, je suis son premier rendez-vous. Je n’arrive qu’un quart d’heure trop tôt. Monté au premier par l’ascenseur, je m’assois dans la salle d’attente. A ma droite est une porte marquée Atelier derrière laquelle se fait entendre un bruit comparable à celui d’une cordonnerie.
A neuf heures la praticienne me fait entrer dans son cabinet. Je lui avoue que ce n’est pas la première fois que mon généraliste me donne un courrier pour elle. « Si je comprends bien, vous venez à reculons », me dit-elle. Je me déchausse et ôte mes chaussettes.
La podologue examine le dessous de mes horribles pieds par le biais d’un miroir, me fait marcher, puis m’installe sur un appareil qui analyse les points de contact de mes extrémités avec le sol. Le pied gauche pose effectivement problème, dont la partie médiane ne touche pas terre. Le droit n’est pas parfait. La solution : les semelles orthopédiques.
Sur une machine reliée à son ordinateur, elle prend les mesures. Tout sera fait automatiquement dans l’atelier d’à côté, m’explique-t-elle. En bonus, elle me donne un bon de remise de dix pour cent pour si je veux acheter à Paris des chaussures mieux adaptées à la largeur de mes panards. Combien touche-t-elle de commission, je ne sais.
Je règle cent soixante-douze euros à la secrétaire qui me donne un rendez-vous pour la remise et l’adaptation des semelles.
Dans huit jours.
*
Le soir à la télévision, je regarde le début du prêche en chaire du Révérend Père Macron. Les vieux devront avoir la dose de rappel pour conserver le passe sanitaire. Je m’y attendais. Pas encore pu faire la mienne, les six mois ne sont pas écoulés. La faute au grand nombre de semaines entre les deux doses d’AstraZeneca.
Ce mardi, je suis son premier rendez-vous. Je n’arrive qu’un quart d’heure trop tôt. Monté au premier par l’ascenseur, je m’assois dans la salle d’attente. A ma droite est une porte marquée Atelier derrière laquelle se fait entendre un bruit comparable à celui d’une cordonnerie.
A neuf heures la praticienne me fait entrer dans son cabinet. Je lui avoue que ce n’est pas la première fois que mon généraliste me donne un courrier pour elle. « Si je comprends bien, vous venez à reculons », me dit-elle. Je me déchausse et ôte mes chaussettes.
La podologue examine le dessous de mes horribles pieds par le biais d’un miroir, me fait marcher, puis m’installe sur un appareil qui analyse les points de contact de mes extrémités avec le sol. Le pied gauche pose effectivement problème, dont la partie médiane ne touche pas terre. Le droit n’est pas parfait. La solution : les semelles orthopédiques.
Sur une machine reliée à son ordinateur, elle prend les mesures. Tout sera fait automatiquement dans l’atelier d’à côté, m’explique-t-elle. En bonus, elle me donne un bon de remise de dix pour cent pour si je veux acheter à Paris des chaussures mieux adaptées à la largeur de mes panards. Combien touche-t-elle de commission, je ne sais.
Je règle cent soixante-douze euros à la secrétaire qui me donne un rendez-vous pour la remise et l’adaptation des semelles.
Dans huit jours.
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Le soir à la télévision, je regarde le début du prêche en chaire du Révérend Père Macron. Les vieux devront avoir la dose de rappel pour conserver le passe sanitaire. Je m’y attendais. Pas encore pu faire la mienne, les six mois ne sont pas écoulés. La faute au grand nombre de semaines entre les deux doses d’AstraZeneca.