Ce mercredi, c’est dans le bus Sept que je grimpe, précisément dans l’un de ceux, peu nombreux, qui vont jusqu’à Chef de Baie, pas loin de la Pallice. S’y trouve le port de pêche et une petite plage. L’arrivée se fait devant le restaurant Tonton Louis, le seul présent ici.
Je le contourne pour m’approcher des bateaux de pêche et fais le tour de ce port trop moderne pour être totalement attrayant (hélas le temps n’est plus du Bassin des Chalutiers). Je prends aussi quelques photos de hangars colorés quand aucune voiture n’est garée devant.
J’emprunte ensuite le sentier qui mène à la plage. Celle-ci est dominée par un Bar de la Plage fermé. Au-delà, le sentier douanier mène à la pointe de Chef de Baie puis se poursuit. On peut aller ainsi jusqu’au Vieux Port. Je m’arrête près d’une tour carrée, contemple au loin celles dites de la Rochelle et fais demi-tour.
Un banc est bienvenu au-dessus de la plage où je sors Choses vues tout en regardant une intrépide en maillot se livrer à des exercices de méditation sur le sable. Vite rhabillée, elle s’en va et lui succèdent des marcheurs dans la mer en combinaison. D’autres marcheurs, à bâtons, font du bruit sur le chemin.
Il fait gris et doux mais vers onze heures cela fraîchît un peu. Je retrouve Tonton Louis, y entre réserver une table et demande à la patronne si je peux rester au chaud à une table de l’entrée en attendant l’heure du déjeuner. Elle accepte et me sert un café. Je lis à nouveau Hugo jusqu’à ce qu’une des serveuses vienne me chercher pour me conduire à une table avec vue sur le port.
Je suis venu là pour le buffet de fruits de mer à volonté. Il est proposé au prix de trente-six euros quatre-vingt-dix. J’ajoute huit euros pour six huîtres de Ré et sept euros vingt pour le vin blanc charentais.
Depuis le Covid, on ne se sert plus seul ici. D’aimables serveuses le font à votre place. Dans mes choix successifs : crevettes, écrevisses, bulots, demi-tourteau, couteaux servis chauds et aussi des praires, amandes, clams et palourdes qu’à ma demande on m’apporte ouvertes. Tout est en direct de la criée.
D’autres viennent ici pour les plats de poissons ou pour le homard. A la table voisine un trio déjeune au champagne, dont l’une qui annonce que c’est la première fois depuis deux ans qu’elle ose revenir au restaurant. De temps en temps un bateau entre dans le port.
Il est presque quatorze heures quand pour moi c’est assez. C’est aussi l’heure du bus du retour (le suivant dans trois heures). J’en suis le seul voyageur au départ. Un peu plus loin deux branlotins échappés d’un lycée y grimpent à leur tour. Ils parlent d’une fille. « Je la suis plus sur Insta, dit l’un, mais sa mère, elle est magnifique. Un jour, elle est venue la chercher au lycée et toute la classe était Ouaouh, c’est qui cette femme ? »
*
Ambiance maritime dans les toilettes de Tonton Louis : sirènes de bateaux et cris de goélands.
Je le contourne pour m’approcher des bateaux de pêche et fais le tour de ce port trop moderne pour être totalement attrayant (hélas le temps n’est plus du Bassin des Chalutiers). Je prends aussi quelques photos de hangars colorés quand aucune voiture n’est garée devant.
J’emprunte ensuite le sentier qui mène à la plage. Celle-ci est dominée par un Bar de la Plage fermé. Au-delà, le sentier douanier mène à la pointe de Chef de Baie puis se poursuit. On peut aller ainsi jusqu’au Vieux Port. Je m’arrête près d’une tour carrée, contemple au loin celles dites de la Rochelle et fais demi-tour.
Un banc est bienvenu au-dessus de la plage où je sors Choses vues tout en regardant une intrépide en maillot se livrer à des exercices de méditation sur le sable. Vite rhabillée, elle s’en va et lui succèdent des marcheurs dans la mer en combinaison. D’autres marcheurs, à bâtons, font du bruit sur le chemin.
Il fait gris et doux mais vers onze heures cela fraîchît un peu. Je retrouve Tonton Louis, y entre réserver une table et demande à la patronne si je peux rester au chaud à une table de l’entrée en attendant l’heure du déjeuner. Elle accepte et me sert un café. Je lis à nouveau Hugo jusqu’à ce qu’une des serveuses vienne me chercher pour me conduire à une table avec vue sur le port.
Je suis venu là pour le buffet de fruits de mer à volonté. Il est proposé au prix de trente-six euros quatre-vingt-dix. J’ajoute huit euros pour six huîtres de Ré et sept euros vingt pour le vin blanc charentais.
Depuis le Covid, on ne se sert plus seul ici. D’aimables serveuses le font à votre place. Dans mes choix successifs : crevettes, écrevisses, bulots, demi-tourteau, couteaux servis chauds et aussi des praires, amandes, clams et palourdes qu’à ma demande on m’apporte ouvertes. Tout est en direct de la criée.
D’autres viennent ici pour les plats de poissons ou pour le homard. A la table voisine un trio déjeune au champagne, dont l’une qui annonce que c’est la première fois depuis deux ans qu’elle ose revenir au restaurant. De temps en temps un bateau entre dans le port.
Il est presque quatorze heures quand pour moi c’est assez. C’est aussi l’heure du bus du retour (le suivant dans trois heures). J’en suis le seul voyageur au départ. Un peu plus loin deux branlotins échappés d’un lycée y grimpent à leur tour. Ils parlent d’une fille. « Je la suis plus sur Insta, dit l’un, mais sa mère, elle est magnifique. Un jour, elle est venue la chercher au lycée et toute la classe était Ouaouh, c’est qui cette femme ? »
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Ambiance maritime dans les toilettes de Tonton Louis : sirènes de bateaux et cris de goélands.