Ce samedi, j’ai envie de revoir Pont-Croix, « Petite Cité de Caractère » située à peu près à mi-chemin entre Douarnenez et Audierne. J’attends donc une nouvelle fois le car BreizhGo Cinquante-Deux de huit heures cinq devant l’Office de Tourisme, à mon côté une randonneuse à bâtons d’âge intermédiaire en minijupe.
Elle s’assoit deux sièges derrière le chauffeur, le même que l’autre fois mais sans la radio abrutissante, et l’entreprend. Elle désire avoir la correspondance avec le car venant de Quimper pour aller à la Pointe du Raz. Il lui dit qu’après le terminus à Audierne, il rentre chez lui à Plogoff avec ce car et qu’il peut l’emmener jusque là-bas. Est-ce bien réglementaire ? Ce véhicule ne risque-t-il pas de se transformer en car BaiseGo ?
Descendu à l’arrêt Le Bourg, je me dirige illico vers la Collégiale Notre-Dame-de-Roscudon puis demande à un autochtone comment rejoindre la Petite Rue Chère et la Grande Rue Chère, toutes les deux pentues et à pavement moussu. « Je vous conseille de descendre la Grande et de remonter la Petite », me dit-il.
Je fais comme il a dit, me souvenant du bon moment passé en cet endroit avec celle qui me tenait la main. En contrebas se trouve le Goyen qui coule jusqu’à Audierne mais je suis déjà assez épuisé. Je retrouve la place de la République où il y a fort longtemps j’ai logé seul à l’hôtel. Cet hôtel a fermé. Reste au rez-de-chaussée le bar tabac désormais subtilement appelé Le Bartabas. Le café allongé que j’y prends en terrasse au soleil n’est qu’à un euro trente.
Après avoir exploré quelques autres rues typiques et l’ancien couvent, j’y retourne pour un expresso verre d’eau Goncourt. Les habitués sont loin de moi sous l’auvent, certains un peu imbibés. Une pancarte annonce la diffusion du match France Hongrie à quinze heures. Passe une visite guidée agrémentée de comédien(ne)s dans des tenues moyenâgeuses qui illustrent le propos avec des saynètes en parlure de cette époque. On se moque sous l’auvent.
Pour déjeuner je n’ai le choix qu’entre une crêperie et un restaurant à télé sous l’auvent. Je décide d’acheter une salade au Super U où certain(e)s emplissent des chariots d’une façon terrifiante. Je la mange au troquet d’en face avec un verre de sauvignon à trois euros. Le café, je vais le prendre au Bartabas mais j’en suis chassé par un semblant de pluie.
C’est sous un abri décati, face au Crédit à Bricoles, que j’attends le treize heures quarante du retour. Une femme m’y rejoint que je prends pour une des Moyenâgeuses, puis je me rends compte qu’elle porte une djellaba et des babouches. Arrivent ensuite quelques jeunes des deux sexes, impatients de quitter Pont-Croix pour rejoindre Douarnenez. Je le suis aussi.
Il pleut dru ensuite. La randonneuse à bâtons et minijupe doit en faire les frais. A moins qu’elle ait trouvé abri pour un moment chez le chauffeur de ce matin.
*
Plus de masque obligatoire à l’extérieur, pas de masque non plus à l’intérieur dans certains cafés. Un qui a oublié de mettre le sien pour entrer au Bartabas n’a heureusement pas oublié de mettre sa perruque.
*
En plus de cette histoire d’Euro de foute, plane la menace d’un Tour de France aux allures de Tour de Bretagne.
Elle s’assoit deux sièges derrière le chauffeur, le même que l’autre fois mais sans la radio abrutissante, et l’entreprend. Elle désire avoir la correspondance avec le car venant de Quimper pour aller à la Pointe du Raz. Il lui dit qu’après le terminus à Audierne, il rentre chez lui à Plogoff avec ce car et qu’il peut l’emmener jusque là-bas. Est-ce bien réglementaire ? Ce véhicule ne risque-t-il pas de se transformer en car BaiseGo ?
Descendu à l’arrêt Le Bourg, je me dirige illico vers la Collégiale Notre-Dame-de-Roscudon puis demande à un autochtone comment rejoindre la Petite Rue Chère et la Grande Rue Chère, toutes les deux pentues et à pavement moussu. « Je vous conseille de descendre la Grande et de remonter la Petite », me dit-il.
Je fais comme il a dit, me souvenant du bon moment passé en cet endroit avec celle qui me tenait la main. En contrebas se trouve le Goyen qui coule jusqu’à Audierne mais je suis déjà assez épuisé. Je retrouve la place de la République où il y a fort longtemps j’ai logé seul à l’hôtel. Cet hôtel a fermé. Reste au rez-de-chaussée le bar tabac désormais subtilement appelé Le Bartabas. Le café allongé que j’y prends en terrasse au soleil n’est qu’à un euro trente.
Après avoir exploré quelques autres rues typiques et l’ancien couvent, j’y retourne pour un expresso verre d’eau Goncourt. Les habitués sont loin de moi sous l’auvent, certains un peu imbibés. Une pancarte annonce la diffusion du match France Hongrie à quinze heures. Passe une visite guidée agrémentée de comédien(ne)s dans des tenues moyenâgeuses qui illustrent le propos avec des saynètes en parlure de cette époque. On se moque sous l’auvent.
Pour déjeuner je n’ai le choix qu’entre une crêperie et un restaurant à télé sous l’auvent. Je décide d’acheter une salade au Super U où certain(e)s emplissent des chariots d’une façon terrifiante. Je la mange au troquet d’en face avec un verre de sauvignon à trois euros. Le café, je vais le prendre au Bartabas mais j’en suis chassé par un semblant de pluie.
C’est sous un abri décati, face au Crédit à Bricoles, que j’attends le treize heures quarante du retour. Une femme m’y rejoint que je prends pour une des Moyenâgeuses, puis je me rends compte qu’elle porte une djellaba et des babouches. Arrivent ensuite quelques jeunes des deux sexes, impatients de quitter Pont-Croix pour rejoindre Douarnenez. Je le suis aussi.
Il pleut dru ensuite. La randonneuse à bâtons et minijupe doit en faire les frais. A moins qu’elle ait trouvé abri pour un moment chez le chauffeur de ce matin.
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Plus de masque obligatoire à l’extérieur, pas de masque non plus à l’intérieur dans certains cafés. Un qui a oublié de mettre le sien pour entrer au Bartabas n’a heureusement pas oublié de mettre sa perruque.
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En plus de cette histoire d’Euro de foute, plane la menace d’un Tour de France aux allures de Tour de Bretagne.